News - 10.09.2018

Kais Ben Slama : Réponse aux accusations non fondées de Khaled Chaabane

Kais Ben Slama : Réponse aux accusations non fondées de monsieur Khaled Chaabane

Je suis depuis 2011 maître-assistant en civilisation allemande. Il travaille depuis 2015 à l’Institut Supérieur des Sciences Humaines de Medenine (Université de Gabès). En 2017, j'ai présenté un dossier d’habilitation à l’Université de Gabès. Le travail de longue haleine intitulé «Muhammed Ali El-Hammi zwischen Tunis und Berlin 1919-1924» (Mohammed Ali El-Hammi entre Tunis et Berlin 1919-1924) présenté dans ce dossier a fait dernièrement (Leaders du 4 septembre 2018) l’objet d’une attaque de nature personnelle et tendancieuse de la part de Khaled Chaabane, un maître-assistant retraité de la Faculté des Lettres de la Manouba. Cette attaque met en question le côté scientifique de l’ouvrage su-mentionné et fait appel à «la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur, relevant de l'UGTT, ainsi qu'à l’ATDVU qu’elles redoublent d'efforts et contrecarrent toutes velléités de pratiques frauduleuses, qui ont le vent en poupe de nos jours  et risquent de plonger le système de notre enseignement supérieur dans un gouffre de médiocrité et d'ignorance», selon ses propres propos.

En affichant ma photo à la manière des films western «wanted» on dirait que monsieur Khaled chaabane me présente devant un tribunal d’inquisition! 

En m’accusant de plagiat et d’insulte à «la science et l’éthique académique», monsieur Khaled Chabaane s’est permis de jouer le rôle d’une commission scientifique traitant d’avance et d’une manière très spectaculaire le dossier d’une habilitation. La nature de cette pratique de lobbying qui me paraît très personnelle, idéologique et dogmatique me rappelle les pratiques de l’inquisition de l’église. Il s’agit de diffamations, d’attaques non fondées et d’injures de nature personnelle que je n’arrive pas à concevoir.

Je tiens à rappeler que les compétences scientifiques de monsieur Khaled Chaabane ne lui permettent pas d’évaluer ni de remplacer une commission d’habilitation! Elle seule est sensée être responsable de l’examen et de l’évaluation de mon travail. 

Je tiens à rappeler aussi que «la petite université» de Paderborn selon les propos de monsieur Khaled Chaabane n’a cessé depuis 2012 jusqu’à nos jours de financer les séjours de recherches des collègues, des doctorants et des étudiants tunisiens! Autrement dit, cette université a joué un rôle majeur dans le développement non seulement de la germanistique tunisienne, mais aussi des autres disciplines. Ce monsieur a eu l’audace à mettre les compétences scientifiques de cette université en question. C’est grâce aux services de cette «petite université» (selon le collègue!) que j’ai pu avoir accès à plusieurs bibliothèques allemandes entre autres celle des universités de Humbold, de Dresde, de Kassel… et enfin au centre de recherche sur l’orient (ZMO). Ne s’agit-il pas là d’un geste d’ingratitude de la part de ce monsieur!

En définitif le contenu de l’ouvrage qui porte sur un sujet polémique, d’où d’ailleurs son originalité, suscite un débat scientifique entre connaisseurs.

Kais Ben Slama
Universitaire