Augmentations dans le secteur public : l'Ugtt dénonce «le manque de sérieux» du gouvernement
L'Ugtt enregistre «le manque de sérieux« du gouvernement dans les négociations salariales du secteur public en vue «de gagner du temps». Dans un communiqué, le Bureau exécutif réuni lundi sous la présidence de son secrétaire général, rappelle que le démarrage de ces négociations périodiques avec le gouvernement a depuis toujours été suivi immédiatement par la signature du communiqué qui mentionne notamment les incidences des augmentations et la date de la fin des négociations, chose que le gouvernement refuse. Il appelle celui-ci «à signer dans les plus brefs délais le communiqué commun de manière à préserver le climat social général et à éviter les tensions, et renouvelle sa demande de révision du Smig au titre des années 2017 et 2018».
Il fait porter «la responsabilité de la dégradation du pouvoir d’achat des employés et du peuple en général au gouvernement» et estime que «cette situation est le résultat de sa politique erronée et son impuissance à lutter contre la contrebande et la spéculation ce qui implique la conclusion des négociations sur les augmentations et à fixer un délai pour son application».
L'Ugtt appelle enfin «les travailleurs et leurs structures syndicales à se tenir prêts à défendre leurs intérêts par tous les moyens légaux qui seront arrêtées par les institutions de l’Ugtt au cas où le gouvernement ne tiendrait pas ses engagements».
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