Les correspondants de la presse étrangère en Tunisie rassurés par le chef de gouvernement : Est-ce la fin des tracasseries ?
Alors que l’accès rapide aux sources officielles d’information leur est déjà difficile, voilà que des restrictions leurs sont imposées dans leur travail sur le terrain. Autant que leurs confrères des médias, mais à moindre échelle, nombre de correspondants de la presse étrangère, dûment accrédités, ne cessent de rencontrer des difficultés dans l’exercice de leur mission, quand il ne s’agit pas d’interpellations pour de longs interrogatoires. Les incidents s’étaient multipliés la semaine dernière à Tunis et à l’intérieur du pays, suscitant les protestations de la profession. Il aura fallu que le chef du gouvernement soit saisi de ces cas pour qu’il intervienne personnellement pour y mettre un terme. « Dans un geste d’écoute et d’apaisement, confient ses communicants, il a reçu samedi dernier à Dar Dhiafa un groupe de correspondants de la presse étrangère. Sa consigne aux autorités compétentes, ajoutent-ils a été claire : laissez les journalistes faire leur travail ! » Pourvu qu’elle soit appliquée.
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difficile de l'appliquer qu'on le pays est pénétré par des espions avec carte de presse, et les exemples ne manquent pas. il faut que les gens du métier ouvre l'oeil