Junker rassure Chahed : La Tunisie ne restera pas sur la liste noire des paradis fiscaux
La publication mardi 5 décembre 2017, de la liste noire des 17 paradis fiscaux, parmi lesquels figure la Tunisie a suscité plus que de l'incompréhension, de l’indignation. Après la stupéfaction, les efforts diplomatiques se sont multipliés de part et d’autre afin de trouver une porte de sortie à cette sanction jugée injustifiée à Tunis, et «non accidentelle» à Bruxelles.
Depuis mardi plusieurs voix se sont élevées pour tempérer et rassurer sur la sortie rapide, prévue en janvier 2018, de cette liste, en contrepartie d’engagements de la Tunisie pour plus de transparence fiscale. C'est dans ce cadre que le Chef du gouvernement s’est entretenu selon Assabahnews, e lundi 11 décembre, avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.
Ce dernier a réaffirmé son soutien à la Tunisie et son attachement à trouver un moyen pour la retirer de la liste noire des 17 paradis fiscaux. Il a souligné les efforts entrepris par le Gouvernement en vue de réussir sa transition économique et ce malgré un climat économique et social tendu. Il a réitéré par ailleurs le soutien de l’Union à la Tunisie dans son processus transitionnel démocratique à travers les différents grands projets de coopération.
Notons par ailleurs que le commissaire européen Pierre Moscovici et l’ambassadeur de l’Union européenne à Tunis, Patrice Bergamini, se sont déjà exprimés favorablement pour la révision de ce classement et le retrait de la Tunsie de la liste noire d’ici janvier 2018.
Puisse cette crise dont on aurait pu faire l'économie servir de leçon à ceux qui, en l'espèce, ont fait preuve d'une insoutenable et inexcusable légèreté.
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