Maaloul a-t-il contracté le virus de la politique à l'instar de ses 11 millions de compatriotes ?
Il ne fallait pas être grand clerc pour pressentir la réaction des Tunisiens. La pensée émue de l'entraîneur national, Nabil Maaloul pour Qatar ce samedi 11 novembre a enflammé les réseaux sociaux d’autant plus que ses propos étaient inhabituels dans un stade en Tunisie.
Nous n’allons pas nous joindre à la meute en reprochant à Maaloul sa prise de position et surtout le risque inutile qu'il a pris en s'enlisant dans les sables mouvants de la politiques au risque d'exacerber les passions et finalement et de gâcher une soirée qui devait illustrer la cohésion nationale. Mais il aurait dû au moins éviter d'aborder un sujet aussi clivant, en se focalisant par exemple sur le match décevant de son équipe et nous expliquer comment l’équipe nationale si brillante face à des équipes qui font partie du gotha africain du football a été impuissante à franchir le mur défensif d’un pays où le championnat est interrompu depuis quatre ou cinq ans pour cause d’insécurité. Ce disant, il aurait été dans son rôle et il ne se trouverait personne pour le lui reprocher, à moins qu'il n'ait contracté à l'instar de ses 11 millions de compatriotes le virus de la politique.
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