Le Prix des 5 continents 2017 attribué à l'écrivain tunisien Yamen Menaï
Réuni au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris ce vendredi 6 octobre, le jury du Prix des Cinq Continents a décidé d’attribuer le prix à Yamen Manai pour son roman «L’Amas ardent» aux éditions Elyzad (Tunis).
Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Son premier roman, La Marche de l’incertitude (Elyzad poche, 2010), a reçu en Tunisie le prix Comar d’Or, en France le prix des Lycéens Coup de Cœur de Coup de Soleil.
La Sérénade d’Ibrahim Santos (Elyzad, 2011) a été finaliste du prix des Cinq continents de la Francophonie. Il a obtenu le prix Biblioblog, le prix de la Bastide du Salon du Livre de Villeneuve-sur-Lot et le prix Alain-Fournier. Il a été traduit en Allemagne (Austernbank verlag). «L’Amas ardent» est son troisième roman.
«Dans cette fable aux accents voltairiens, un apiculteur défend ses abeilles contre une secte de frelons particulièrement agressive. Avec humour et une écriture limpide, l'auteur nous en apprend davantage sur les pulsions meurtrières des fous de Dieu que bien des discours» a déclaré Paula Jacques, Présidente du Jury du Prix.
Le Prix sera officiellement remis à Yamen Manai par l’Administrateur de l’OIF, Monsieur Adama Ouane, le mercredi 11 octobre AMENsur le Pavillon d’honneur de la Foire du livre de Francfort « Francfort en français».
Doté d’un montant de 10.000 euros, le Prix des cinq continents, créé, en 2001, permet de mettre en lumière des talents littéraires reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents. Ce prix permet également d’offrir à l’auteur(e) un rayonnement international. Le lauréat bénéficiera d’un accompagnement promotionnel pendant toute une année, l’OIF assurant sa participation à des rencontres littéraires, foires et salons internationaux identifiés de commun accord avec lui.
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Ouuff...! En voilà une de bonnes occasions de se flatter d'être Tunisien comme au bon vieux temps... Je ne connais pas Yamen Manai, mais je ne peux m'empêcher de saluer son talent et de lui souhaiter une bonne continuation... Bravo, Bravo, Bravo...