Les sitinneurs d’El Faouar «permettent» la reprise de l’activité pétrolière
Après presque 5 mois de blocage, les sitinners D’El Faouar à Kebili, viennent de «permettre» aux employés des deux compagnies pétrolières “Perenco” et “Winstar”, de reprendre leurs activités aux champs d’extraction en ouvrant toutes les vannes de Chott El Fornig le dimanche 20 aout.
«C’est un pas et un signe de bonne volonté vers un éventuel accord avec le gouvernement” a déclaré le porte parole des sitinneurs. A ce titre le ministre des Affaires sociales Mohamed Trabelsi est attendu au cours de la semaine pour signer un accord permettant la reprise des activités d’extraction et de transport de gaz et de pétrole.
L’entreprise Winstar a d'ores et déjà repris son activité afin d’éviter le licenciement des ouvriers de l’entreprise, en attendant Perenco dont le redémarrage est imminent.
Cette ouverture au dialogue vient suite à une réunion entre les représentants des sit-inneurs, le ministre des Affaires Sociales, Mohamed Trabelsi, et les députés relevant de la circonscription de Kébili, dont Ibrahim Ben Saïd. Noureddine Taboubi secrétaire général de l’UGTT avait lancé un cri d’alarme appelant à placer l’intérêt national au dessus de toutes considération et à plus de réalisme dans les revendications afin de d’éviter un licenciement massif des ouvriers de ces compagnies pétrolières.
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N'importe quoi, les sittineurs devraient être arrétés et traduit à la justice pour préjudice à l'économie nationale
"Les sitinneurs «permettent» la reprise : vos guillemets ne sont pas superflus, et ne dénotent pas d'un humour exacerbé ! Non, ce sont bien les sit inners qui sont à la manoeuvre : c'est malheureux à dire, mais ils commandent effectivement l'ouverture des vannes, ou le maintien du blocage de l'exploitation ! C'est un état de fait qu'il faut bien reconnaître : depuis 2011, j'ignore qui a décidé que les sit in sont parfaitement légaux, même s'ils empêchent les hommes de travailler, et l'économie nationale de respirer ! On le savait du droit de grève, parfaitement reconnu et défendu par la Constitution. En 2011, dans l'euphorie qui a suivi le 14 janvier, des hurluberlus ont décidé généreusement d'étendre ce droit à toutes les manifestations de protestation qui empêchent et bloquent - ce qui n'est absolument pas compatible ni avec le droit au travail, ni avec la préservation des intérêts supérieurs de la Nation ! Ainsi, de Gafsa à Tataouine en passant par Douz, c'est à qui réussira le mieux à étrangler l'économie nationale, afin d'obtenir la satisfaction de ses revendications... Et les gouvernements successifs laissent faire, alors qu'il suffisait de libérer les outils de travail pour assurer la sauvegarde des intérêts de la Nation, sans étouffer les voix des protestataires ! Cela fera bientôt sept ans que ça dure, qui aura les tripes assez blindées pour remédier à cette dérive des droits syndicaux et autres?