Zucchero met le feu à Carthage
Le festival de Carthage ne cesse de varier les spectacles, les styles et les cultures.
C’est dans une ambiance romaine rock’n’roll moderne, que l’amphithéâtre carthaginois a accueilli le 3 aout un Zucchero au sommet de son art.
Après 14 ans, l’artiste sexagénaire, a retrouvé la Tunisie et son public, pour une soirée de plus de deux heures.
Tirées de son dernier album «Black Cat», dont il fait actuellement la promotion, «Partigiano Reggiano» et «13 Buone Ragioni» ont marqué le début d’une soirée que Carthage ne risque pas d’oublier de sitôt. Zucchero a repris quelques unes de ses chansons connues: la Morena, il diavolo et les cosi celeste, pour le plus grand bonheur de ses fans. Rendant hommage au grand Luciano Pavarotti, Zucchero a chanté «Miserere» (Malheureux, misérable en français) qui remonte à 1992.
«Grazie mille!» lança le compositeur-interprète italien avant de quitter la scène laissant Les musiciens et les choristes de sa troupe qui continuaient de jouer sans la voix rauque de Zucchero. Inutile de décrire la joie qui s'est emparée du public à sa réapparition sur la scène. Il enchaîne aussitôt ses compositions, notamment «senza una donna», chanson sortie en 1987 et réenregistrée en 1991 avec Paul Young, et vendue à plus de 700.000 exemplaires dans le monde.
Enfant terrible de la chanson italienne, Zucchero poursuit sa carrière avec un train d'enfer. A 61 ans, son avenir est encore devant lui.
Yesmine Mekni
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