News - 01.06.2017
Ali Abdennadher, le chef de cabinet exceptionnel qui nous quitte
Rarement un chef de cabinet n’aura tenu en poste sans discontinuité pendant 19 ans comme l’aura accompli Ali Abdennadher qui vient de nous quitter mardi dernier. De 1992 à 2011, il assumé cette haute et exténuante charge au ministère de l’Equipement, sous cinq ministres successifs qui lui ont tous témoigné de leur confiance et de l’appréciation de ses valeurs.
Economiste, doublé d’un gestionnaire, titulaire d’un diplôme de troisième cycle obtenu à l’ISG, Ali Abdennadher, 67 ans, a eu une carrière entièrement déroulée dans le ciment, sous divers angles. Ses premiers pas, il les avait faits à la Caisse nationale de l’Epargne Logement (CNEL), ancêtre de la Banque de l’Habitat. Mais, le voilà appelé par Moncef Belaid, alors PDG de la Cimenterie de Gabès pour prendre en charge les affaires administratives et financières.
L’expérience acquise à Gabès lui sera utile. Elle lui vaudra de la capitaliser à la Cimenterie de l’Enfidha, puis celle de Bizerte. Son PDG aux Ciments de Bizerte, n’était autre que Charfeddine Guellouz, qui sera fois nommé ministre de l’Equipement. Sans la moindre hésitation, connaissant sa compétence, sa droiture et son intégrité, il le désignera comme chef de cabinet.
Au ministère de l’Equipement, Ali Abdenadher ne fait que confirmer une prestigieuse lignée d’illustres chefs de cabinet, à l’instar de Mohamed Abdelhédi, Adel Kammoun et bien d’autres. Le périmètre des fonctions s’élargit, faute d’un secrétaire général, à la supervision et coordination de l’ensemble des services et entreprises sous-tutelle (SNIT, AFH, etc.). La tâche est rude. Premier utilisateur (indirectement) du ciment, le ministère de l’Equipement a en charge notamment les ponts et chaussées et les bâtiments civils, à travers d’importants chantiers et des délais d’exécution impératifs. Vous pouvez imaginer alors toute la pression qui pèse sur le chef de Cabinet pris entre son ministre et les services centraux et régionaux.
Ali Abdennadher s’en sortait avec beaucoup de doigté. Travailleur acharné, n’omettant aucun détail, ni délais, il gardait l’œil sur tous les dossiers, motivant les équipes, débloquant les obstacles, trouvant les bonnes solutions, sans jamais lâcher sur l’essentiel : le bien public, l’Etat. Son calme naturel, son sourire ineffable et son bon cœur lui feront gagner le respect de tous et l’amitié de chacun. A peine admis à faire valoir ses droits à la retraite, le voilà furtivement ravi à l’affection des siens.
Economiste, doublé d’un gestionnaire, titulaire d’un diplôme de troisième cycle obtenu à l’ISG, Ali Abdennadher, 67 ans, a eu une carrière entièrement déroulée dans le ciment, sous divers angles. Ses premiers pas, il les avait faits à la Caisse nationale de l’Epargne Logement (CNEL), ancêtre de la Banque de l’Habitat. Mais, le voilà appelé par Moncef Belaid, alors PDG de la Cimenterie de Gabès pour prendre en charge les affaires administratives et financières.
L’expérience acquise à Gabès lui sera utile. Elle lui vaudra de la capitaliser à la Cimenterie de l’Enfidha, puis celle de Bizerte. Son PDG aux Ciments de Bizerte, n’était autre que Charfeddine Guellouz, qui sera fois nommé ministre de l’Equipement. Sans la moindre hésitation, connaissant sa compétence, sa droiture et son intégrité, il le désignera comme chef de cabinet.
Au ministère de l’Equipement, Ali Abdenadher ne fait que confirmer une prestigieuse lignée d’illustres chefs de cabinet, à l’instar de Mohamed Abdelhédi, Adel Kammoun et bien d’autres. Le périmètre des fonctions s’élargit, faute d’un secrétaire général, à la supervision et coordination de l’ensemble des services et entreprises sous-tutelle (SNIT, AFH, etc.). La tâche est rude. Premier utilisateur (indirectement) du ciment, le ministère de l’Equipement a en charge notamment les ponts et chaussées et les bâtiments civils, à travers d’importants chantiers et des délais d’exécution impératifs. Vous pouvez imaginer alors toute la pression qui pèse sur le chef de Cabinet pris entre son ministre et les services centraux et régionaux.
Ali Abdennadher s’en sortait avec beaucoup de doigté. Travailleur acharné, n’omettant aucun détail, ni délais, il gardait l’œil sur tous les dossiers, motivant les équipes, débloquant les obstacles, trouvant les bonnes solutions, sans jamais lâcher sur l’essentiel : le bien public, l’Etat. Son calme naturel, son sourire ineffable et son bon cœur lui feront gagner le respect de tous et l’amitié de chacun. A peine admis à faire valoir ses droits à la retraite, le voilà furtivement ravi à l’affection des siens.
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Les Commentaires
nebli youcef - 01-06-2017 17:35
Allah Yarhamou. Nous avons perdu une personnalité ayant un profil de plus en plus rare de nos jours: "Travailleur acharné, n’omettant aucun détail, ni délais, il gardait l’œil sur tous les dossiers, motivant les équipes, débloquant les obstacles, trouvant les bonnes solutions, sans jamais lâcher sur l’essentiel : le bien public, l’Etat."
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