Néji Jalloul : Record absolu à la tête de l’Education depuis 2011
Cinquième ministre de l’Education nationale depuis 2011, Néji Jalloul qui vient d’être relevé de ses fonctions détient le record absolu de longévité à la tête de ce département. Il affiche en effet au compteur 2 ans 2 mois et 24 jours, soit quasiment le double de tous ses successeurs. Salem Labiadh, y était resté 10 mois, Taieb Baccouche 11 mois, Fathi Jarray 12 mois, et Abdellatif Abid 15 mois.
Cinq ministres successifs en six ans, peut-on engager des réformes ? Alors que l’Eduction exige une refonte profonde.
Les ministres de l’Education en Tunisie depuis 2011
- Taïeb Baccouche : 11 mois, du 17 janvier au 24 décembre 2011
- Abdellatif Abid : 15 mois, du 24 décembre 2011 au 13 mars 2013
- Salem Labiadh : 10 mois et demi, du 13 mars 2013 au 29 janvier 2014
- Fathi Jarray : un an, du 29 janvier 2014 au 6 février 2015
- Néji Jalloul : 2 ans 2 mois et 24 jours, du 6 février 2015 au 30 avril 2017.
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Apparemment la Nahdha ne veut que les médiocres et les destructeurs de ce pays et qui œuvrent pour une guerre civile.
D'abord, un grand hommage a Si Neji Jalloul, pour sa tenacite, sa determination et son patriotisme. Et pour son oeuvre qui ne lui a attire que le courroux de ses detracteurs, de tous bords, ceux que le mot reforme derange tant. Ils ne meritent pas un ministre de sa trempe. Cinq ministres en a peine 6 ans, quelle machine infernale que cette education nationale! Qui, maintenant, nos syndicalistes vont-ils nommer a la tete de leur departement ? puisque c'est eux qui dictent au gouvernement ses decisions de limoger ou pas un ministre. Et qu'ils lui preparent son programme de travail, ses axes d'intervention a court, a moyen et a long terme, dans l'espoir que ce siege ministeriel arrete d'etre ejectable. Ainsi l'on verra peut etre de vraies reformes que Si Neji Jalloul et ses predecesseurs n'ont pas reussi jusque la a initier. Et apres cette manche remportee par nos syndicalistes educateurs, d'autres syndicats sectoriels pourrait etre bien inspires. Alors souhaitons bon courage a Si Chahed.
Le Gourou National Ghannouchi a besoin d'un ministre de l'éducation qui lui fasse allégeance, car son projet est d'islamiser les programmes scolaires. il avait bien dit Mourou à Wajdi Ghanim le prédicateur égyptien (nous allons nous occuper d'islamiser les nouvelles générations car les anciennes sont foutues), donc la priorité est de se débarrasser de Néji Jalloul bien qu'officiellement cela soit l'UGTT qui voulait sa tête. Je pense que Youssef Chaed a fait une grossière erreur en virant Néji Jalloul car il est populaire dans l'électorat progressiste donc c'est se tirer une balle dans le pied en le limogeant. Néji jalloul est précieux pour les échéances électorales prochaines et en plus c'est un ministre de Nidaa Tounès, son limogeage affaiblit encore plus le parti de BCE qui est resté étonnamment muet sur cette affaire. Youssef Chaed est un amateur, il a fauté par manque de tact politique.
وبمثل هذا اقيل الدكتور ناجي جلول... هذا و امثاله من رفض الاصلاح التربوي... هذا و امثاله من اعتدى جلول على كرامتهم... هذا و امثاله من يمثل المربين نقابيا... هذا و امثاله من ضغط على رئيس الحكومة ليقيل جلول الدكتور و المؤرخ و الاستاذ الجامعي و المتمتع بشعبية محترمة،لحزمه و مثابرته و جديته و صدقه ووطنيته وقدرته و نجاحه... فلا تشتموه و لا تلعنوه و لا تلوموه و لا تحتقروه و لا تبصقوه بل فكروا مليا و تدبروا و هبوا لانقاذ ابنائنا من مثل هذا. هذا هو الاهم يا سادتي. معلم متقاعد منذ ,1994 حزني و اكتئابي ،وجعي و المي بكائي على ما ال اليه تعليمنا و مربينا من تدني و انحطاط واهمال ، و خوفي الكبير على تجمد رصيد التونسي الذي حبانا به الرحمان(المادة الشخمة) وهو هبة و موهبة ونعمة حرام ان يؤتمن عليها امثال، هذا00000000
malgrè que le record n'est pas en nombre d'année mais en réalisations, j'estime que sa guerre contre les cours particuliers est la seule et plus importante. dans les commentaires, aucun argument rationnel, aucune explication mesurée, aucun avis critique , sauf la haine et les insultes. Aussi longtemps que la plupart des anti-Ennahdha pensent «exclusion» d’abord, nous aurons un problème. Je ne sais pas pourquoi nous ne pouvons pas grandir. aucun commentaire n'a cité les syndicats de Yaakoubi. Les vérités qu’on aime le moins apprendre sont celles qu’on le plus d’intérêt à savoir car La peur a détruit plus de choses en ce monde que la joie n’en a crée.
Jalloul est terrassé pour avoir été relevé des ses fonctions. Cela est compréhensible pour quelqu'un qui quitte son poste de ministre un dimanche soir, la veille d’un 1r mai. Mais indépendamment de la manière peu glorieuse avec laquelle il fut démis de ses fonctions, le bilan du ministre qui passait 2 ans 2 mois et 24 jours de sa vie à la tête du ministère de l’éducation est loin d’être honorable. L’un des indices majeurs qui compte dans la carrière d’un ministre de l’éducation est sans nul doute les scores des élèves de 15 ans par rapport aux 28 millions d’élèves dans les tests internationaux de PISA 2015, publiés le 6 décembre 2016. Ce test compare les performances des élèves à leurs camarades des 72 pays du globe terrestre. Les épreuves comprennent la compréhension des textes, les mathématiques et les sciences. Les élèves tunisiens occupent les derniers rangs avec des scores inquiétants. Les scores ne mesurent pas uniquement la performance des élèves mais surtout la manière avec laquelle le système éducatif engage la réforme et améliore la qualité des apprentissages la formation des enseignants, les approches didactiques, pédagogiques et organisationnelle pour enseigner, apprendre et évaluer. Sur ces points, rien de substantiel n'a été fait. Mr Jalloul à qui je souhaite de la réussite dans la suite de sa vie professionnelle et politique ne s’inquiétait pas trop pour ces scores faibles, il s’inquiétait pourtant pour la perte de son poste. Les déclarations peu lucides reflétaient sa profonde amertume. Durant des très longs moments de son travail à se chamailler avec le syndicat des enseignants: professeurs et instituteurs à croire aux sondages d’opinion peu fiables de Sigma Conseil et à circuler dans les plateaux de TV. Son départ est souhaité non parce qu’il répondit à l'exigence des syndicalistes mais parce qu’il offrirait des opportunités de reposer la réforme éducative sur des bases solides loin des shows et des débats de TV.