News - 26.03.2017
40ème jour du décès de Mohamed Belhaj Amor : l’hommage mérité (Album Photos)
Émouvante cérémonie samedi pour marquer la disparition, le 30 janvier dernier, de Mohamed Belhaj Amor. Rarement l’amphi de l’Institut national d’Agronomie n’aura connu pareille affluence d’illustres figures nationales (la dernière cérémonie était celle dédiée la mémoire de feu Lassaad Ben Osman). Toutes les familles politiques avaient tenu à s’associer avec les ingénieurs, les camarades d’enfance et de lutte et la famille du défunt pour lui rendre un hommage renouvelé.
Les divers témoignages ont éclairé des aspects peu connus du parcours de Mohamed Belhaj Amor. Aujourd’hui ministre de l’agriculture, Samir Taieb racontera comment il l’avait connu pour la première fois en 2001, alors qu’il préparait sa thèse, pour recueillir son témoignage d’opposant, chef de Parti. Hédi Baccouche, reviendra, lui sur la prime jeunesse et le combat incessant. Oussama Kheriji, président du Conseil de l’Ordre national des Ingénieurs mettra en exergue l’œuvre de son prédécesseur, qui a été également élu président de l’Union arabe des Ingénieurs. Abdelmajid Sahraoui dressera le portrait du militant-syndicaliste qu’avait été Mohamed Belhaj Amor. Au nom des anciens élèves de l’INAT, le président de l’Association, Naceur Smiti, indiquera que le défunt faisait partie de la 50ème promotion (1955 – 1958), ne comptant alors que 7 élèves ingénieurs à l’époque. En juillet 1965, il oeuvrera avec d’autres camarade à créer l’Association des anciens élèves. Et bien d'autres hommages.
Chacun des siens ne savait de lui que quelques séquences, liées à telle ou telle époque. Ils auront ainsi découvert tant de valeurs et tant de mérites. Par vidéo, l’ancien directeur général de l’Organisation arabe du développement agricole (OADA, Khartoum), soulignera la dimension régionale du défunt.
Aussi, la brochure, élaborée par la famille, en élégante sobriété, restitue en textes et photos, les balises marquantes d’une vie dédiée à la Tunisie. Particulièrement, une photo prise en 1977 à la prison du 9 Avril, lorsque sa femme et ses trois enfants ont pu lui rendre visite, et la citation qui l’accompagne sont absolument historiques.
Paix à son âme!
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