La Loi de finances et la prudence de sioux d'Ennadha
Une semaine après le déclenchement de la polémique à propos de la Loi de finances au cours de laquelle il s’est contenté d’observer la tournure prise par les évènements, le bureau exécutif du mouvement Ennahdha s’est fendu d’un communiqué extrêmement balancé où il prône « la poursuite des consultations entre le gouvernement et les partenaires sociaux en vue de ne pas peser sur les finances publiques, qu’elles ne se fassent pas aux dépens du pouvoir d’achat des travailleurs et des personnes à faible revenu». Il a également insisté sur la gravité que constituerait l’échec du dialogue et ses répercussions sur le plan social, le ralentissement de l’appareil de production et la situation générale dans le pays». Un texte où transparait le souci d’observer une stricte neutralité entre toutes les parties alors qu’il fait partie de coalition gouvernementale. C'est d'ailleurs le cas de tous les autres partis de la coalition. Ainsi, ni El Massar, ni El Joumhouri, ni le parti démocrate qui sont pourtant représentés au gouvernement n'ont réagi. Ecartelés entre leur sensibilité de gauche qui les fait pencher du côté de l'UGTT et la solidarité gouvernementale à laquelle ils sont tenus, ils ont préféré s'abstenir de tout commentaire. Mais ceci n'a pas empêché Mehdi Ben Gharbia de défendre la Loi de finances avec la fougue et la conviction qu'on lui connaît ce qui n'a pas été apprécié par les avocats.
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