Quand Hamma Hammami excommunie les dissidents de la gauche
Principale force de la gauche radicale, le Front Populaire se croit investi d’une mission : décourager toute tentative de rapprochement avec le pouvoir en place, même si la situation économique et sociale l’impose. Et malheur à celui qui s’écarte de cette ligne. Il est aussitôt excommunié et suprême sanction, considéré par le Front populaire comme un ennemi. «Ceux qui ont accepté de rejoindre la coalition au pouvoir ne sont plus des nôtres» a averti Hamma Hammami. Mongi Rahoui a failli en faire les frais pour avoir osé accepter un poste ministériel avant de se rétracter. Verrons-nous prochainement se constituer un Front du refus regroupant El Irada, le Courant démocratique de Mohamed Abbou et peut-être demain l'ULP, sous la férule du Front populaire ? Après tout, il se rejoignent désormais sur un objectif commun : la chute du gouvernement d'union nationale. L'histoire nous a démontrés qu'il faut s'attendre à tout de la part de la gauche la plus bête du monde.
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La gauche qui s; assume n'a pas à cautionner les magouilles des partis de droite et des théocrates obscurantistes qui sont au pouvoir.
De larges franges de tunisiens refusent ce gouvernement de droite. Réduire l'opposition au FP est justement réducteur. Les médias se suffisent de cela..c'est du presque prémédité. Les tunisiens sont par milliers à refuser les choix des deux cheikhs. Tant mieux que le Fp fait partie de ce front.