Pourquoi l’Algérie peine-t-elle à lancer son tourisme
Alors que le Maroc et la Tunisie (malgré les problèmes sécuritaires) attirent des millions de touristes chaque année, l’Algérie n’arrive pas à se mettre au diapason de ses deux voisins, malgré les atouts dont elle dispose. Pour y arriver, le ministre Algérien du Tourisme, Abdelwahab Nouri, à la différence de ses prédécesseurs, a choisi de partir en guerre contre le: «Tout va bien», se livrant à une autocritique implacable: «Nous avons passé notre temps à vénérer la beauté de notre pays, mais sans rien faire pour exploiter cette richesse en faveur du développement du tourisme (…) Nous sommes devenus un pays émetteur de touristes», a-t-il constaté, tout en appelant «tous les acteurs à contribuer au développement du secteur, à leur tête les autorités locales » à jouer « leur rôle primordial dans le lancement de la machine touristique en panne».
«Faisant le point de la situation, il révèle que « 511 projets sont en cours de réalisation, ce qui laisse dire que le rêve de faire de l'Algérie un pôle touristique d'excellence n'est pas pour aujourd'hui: «Nous n'avons pas de baguette magique pour transformer la situation du jour au lendemain ». Et d'ajouter: «Nous sommes encore loin, la vérité c'est que nous sommes encore loin par rapport à nos voisins, le client dépense d'énormes sommes d'argent pour un service médiocre, pour cela il faut se baser sur la formation d'une ressource humaine capable de relever le défi à venir.»
Devant faire face à une chute vertigineuse de ses recettes pétrolières en raison de la baisse du prix du brut, l’Algérie s’efforce depuis quelques années de diversifier son économie en développant des secteurs comme le tourisme.
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