News - 06.06.2016

Parution du n°61 de Leaders

Le 61e numéro de Leaders est paru exceptionnellement avec un décalage de quelques jours. Actualité oblige. Il n’était pas question de faire l’impasse sur l’intervention de Béji Caïd Essebsi et son initiative de gouvernement d’union nationale. Leaders qui consacre sa couverture à cet évènements revient sur ses tenants et aboutissants sont analysé en pages intérieures et s'interroge : Béji Caïd Essebsi peut-il reprendre la main ? Leaders revient également sur un autre évènement qui a occupé les Tunisiens pendant trois jours : le Xe congrès d’Ennahdha, à travers les portraits de deux cadres du parti inconnus du grand public et même des militants mais qui n'ont pas peu contribué à la réussite de ce congrès : Abderraouf Najar « le mathématicien qui scelle les ralliements » et Ridha Driss « le philosophe pragmatique ».
On a l’habitude de dire que la crise libyenne est un dossier de politique intérieure tunisienne. La lecture des bonnes feuilles du dernier ouvrage de Rafaa Tabib, l‘un des meilleurs connaisseurs tunisiens de la Libye est édifiante cet égard.
La partie magazine est particulièrement fournie avec les portraits de Jenaina Messaoudi « une femme-enfant accro à la couleur », Aïcha Ibrahim, fille d’un grand militant des indépendances   maghrébines, et elle-même présente sur tous les fronts des combats menées par la société civile, et Hassen Haméli, le jeune animateur de Capfm.
La culture est comme d’habitude omniprésente avec les notes de lectures de plusieurs ouvrages récemment parus : « le retour du califat » (fr) de Mathieu Guidère, « la Tunisie de la Régence à la République » (fr) de Noureddine Dougui, « Un prénom pour exister » (fr), le premier roman   de l’ancien ministre, Chédli Laroussi , « La chambre n°12 et autres nouvelles » de Najib Mahfoudh traduites de l’arabe et « Révolution et démocratie : entre contradiction et réussite » (ar) de Aymen Boughanmi. Enfin, un hommage est rendu à deux grands tunisiens qui viennent de nous quitter, Abdelkader Mehiri, cofondateur de l'université tunisienne et Fethi Gana, l'homme qui a réconcilié Tunis avec son lac.