Caïd Essebsi demande au gouvernement d'appliquer fermement l'Etat d'urgence et de mettre en œuvre un programme urgent pour l’emploi (Vidéo)
S’il n’a pas annoncé de grandes mesures choc, le président de la République a tenu à affirmer que la Tunisie tenait bon face aux tentatives de déstabilisation visant sa sécurité et ses acquis, invitant le gouvernement à élaborer un programme urgent pour l’emploi et la réduction de la précarité. Dans une brève adresse à la nation depuis son bureau au Palais de Carthage, le ton grave, il a rappelé que l’état d’urgence qui reste en vigueur exige une application souple mais ferme pour mettre en échec brigands et pillards "identifiés et qui seront poursuvis" et faire face aux terroristes. Les protestations compréhensibles suscitées par la recrudescence du chômage affectant plus de 700 000 personnes dont plus de 300 000 jeunes diplômés, livrés au désespoir depuis le déclenchement de la révolution, ont été exploitées par « des mains malintentionnées, tunisiennes et étrangères. Daech est entrée en lice pour attiser les tensions et en tirer profit".
Incriminant des agitateurs « issus de partis légaux et d’autres illégaux » et fustigeant l’attitude de certains médias, tunisiens et étrangers, pointant du doigt certains journalistes tunisiens officiant depuis l’extérieur, le président Caïd Essebsi a affirmé que toutes ces manœuvres ne sauraient saper les fondements de l’Etat ni arrêter la marche de la Tunisie sur la voie de la démocratie. « La Tunisie tient bon, et rien ne pourrait l’atteindre », a-t-il martelé, soulignant que tous les engagements pris seront tenus.
Le chef de l’Etat a réitéré à cette occasion un hommage appuyé aux forces armées et sécuritaires, mettant en exergue leurs efforts. Il a également salué la mémoire du martyr de la police, Bousslimi tombé à Feriana et celle du jeune Yahyaoui mort électrocuté à Kasserine.
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Nidaa Tounes remporte les élections. Puis ce parti se neutralise et se banalise devant son peuple et ses adhérents en envoyant des messages clairs vers Ennahdha que la base de Nidaa Tounes n'est qu'un ensemble de rcdistes. Ces derniers forment une machine électorale dont le programme est de partager le pouvoir. En plus ces rcdistes se dénuent en se séparant des démocrates. Venant en pouvoir ils continuent à négliger les régions toujours oubliées par les rcdistes et bourguibistes. Ils ignorent que la création de la surcharge du marché des employées avec des chômeurs diplômés était bien planifiée pour secouer le régime de ben Ali. Le bizarre est qu'ils ne veulent pas où ils ne sachent pas comment devenir des rcdistes démocrates. C'est trop tard de faire marche arrière. Ni l´un ni l´autre peut survivre sans l'aide étrangère. Mais assoiffés et désorientés et par manque de pouvoir mental pour prendre des initiatives économiques, politiques et éducatives ces politiciens ne peuvent, que se vendent et se réduisirent en taille. Un peuple ayant seulement deux leaders, dont un leader est supporté par un parti organisé et fort et l'autre n'a plus que le nom du parti qu'il a créé, ne réussira pas à convaincre et s´en sortir. Accepté le destin sans vouloir m'améliorer n'a rien à voir avec le pragmatisme c'est le fiasco mental de toute une élite. Enfin calmez les choses et ne répétez plus les mêmes erreurs. Personne n'est contre vous sauf vous-mêmes.