A Carthage, Caïd Essebsi parle de Nidaa et Riahi du gouvernement : Sommes-nous revenus au régime présidentiel ?
Le président de la République censé être le président de tous Les Tunisiens qui consacre le gros de son intervention à la crise de son parti, le chef de l'UPL qui propose au chef de l’Etat des « mesures susceptibles d’améliorer l’efficacité de l’action gouvernementale » et renouvelle « sa confiance en Habib Essid ». Sommes-nous revenus au régime présidentialiste d’avant le 14 janvier 2011 ? Officiellement non, puisque jusqu’à plus ample informé la constitution n’a pas été amendée, mais en pratique, oui puisque les activités du président de la République donnent à penser qu'il est encore chef de parti et Chef du gouvernement. Que cette confusion des genres soit le fait du citoyen moyen passe encore. Mais elle l’est également dans l'esprit de la classe politique.
En bonne logique, le président de la République aurait dû éviter de parler de la crise de Nidaa Tounès. Ses militants sont suffisamment grands pour mettre de l’ordre dans leur parti. A la rigueur, Béji Caïd Essebsi aurait pu s'adresser à eux sur le site électronique de Nidaa Tounès ne serait-ce que pour sauver les apparences. Quant à Slim Riahi, il aurait été mieux inspiré de faire part de ses propositions à l’intéressé, en l’occurrence, Habib Essid et de lui renouveler de vive voix sa confiance.
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