News - 19.02.2013

Le CPR réussira-t-il à préserver son unité ?

Imad Daimi et nombre d'autres dirigeants du CPR sont depuis dimanche à la manœuvre pour colmater les brèches après la série de demissions en cascade, à commencer par celle du secrétaire général, Mohamed Abbou. Dans un intense exercice de rattrapage, réunions et contacts se poursuivent pour faire revenir les démissionnaires sur leur décision. "Officiellement, confie une source  digne de foi à Leaders, aucune démission en bonne et due forme n'a été réceptionnée. Et aucune déclaration lélévisée ou électronique n'st prise en considération, la porte étant largement ouverte au dialogue".

Deuxième règle de conduite convenue, c'est l'observation d'une trêve médiatique en s'abstenant de toute déclaration qui risque d'attiser les tensions.

Quant aux décisions à prendre, elles seront collégiales avec consultation du conseil national et non pas seulement le bureau politique. Comment faire alors en cas d'urgence, comme cela pourrait survenir si le CPR est invité à désigner des représentants au futur gouvernement? "Nous utiliserons les technologies avancées de communication", nous répond-on, en allusion sans doute au système de visio-conférence ou à celui de Skype à plusieurs.

Au siège du CPR, la situation est prise au sérieux pour éviter toute défection et permettre au parti du président de la République de sortir uni de cette crise générale qui affecte nombre de familles politiques.

Lire aussi :

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Tags : cpr   d   gouvernement   mohamed Abbou  
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1 Commentaire
Les Commentaires
Habib DAHDOUH - 20-02-2013 00:23

Cette dernière crise politique va ,peut être, permettre de mettre enfin le train de nouveau sur les rails. Il est vrai qu'elle a crée des crises internes à certains partis politiques et en particulier au CPR, parti de gauche et laïc selon ma perception au moment de la création de ce parti en 2001. Ce jeune parti est aujourd'hui composé de membres hétéroclites dont plusieurs n'ont pas leur place (idéologiquement parlant) en son sein. Ce parti souffre encore du manque d'expérience de beaucoup de ses dirigeants ce qui explique l'impatience de certains qui n'hésitent pas à critiquer ou à quitter le parti. Ceci fragilise davantage ce jeune parti qui risque, à moyen terme, d’être complètement marginalisé. Si on croit réellement aux principes fondateurs de ce parti on doit l'accompagner jusqu’au bout et lui préparer le terrain pour devenir un grand parti rassembleur, un grand parti de contrôle et d'équilibre entre les différentes forces politiques en présence. On peut critiquer la participation du CPR au sein de la Troïka, mais je reste persuadé que cette participation a permis de limiter les dégâts et a freiné parfois les ardeurs de certains ultras des partis associés dans cette Troïka. La participation du CPR à un gouvernement de coalition, comme je l’ai déjà indiqué dans un ancien article, ne doit pas signifier soumission. Habib Dahdouh membre fondateur du CPR Port au Prince/Haiti

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