Un Contrat social pour un retour de la concorde en Tunisie
Un « contrat social » régissant la relation entre les partenaires sociaux a été signé ce lundi, jour anniversaire de la révolution. Pour donner un éclat particulier à l’évènement, une séance solennelle de l’Assemblée nationale constituante lui a été spécialement consacrée en présences du chef du gouvernement, Hamadi Jebali et du Dr Mustapha Ben Jaafar, président de l'ANC, mais en l'absence du président de la république. Selon Tarak Kahlaoui, membre du bureau politique du CPR, M. Marzouki recevait au même moment les délégations arabes invitées aux festivités du 2e anniversaitre de la révolution.
Le document, entré en vigueur dès sa signature, comporte cinq, à savoir : «croissance économique et développement régional», «politiques de l'emploi et de la formation professionnelle», «relations professionnelles et emploi décent», «protection sociale», «institutionnalisation du dialogue social tripartite».
Le texte a été paraphé le Chef du gouvernement, Hamadi Jebali, le Secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi, et la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui. Les trois partenaires espèrent en faire « une code de conduite » pour la préservation de la paix et de la concorde sociales et une plateforme pour l’instauration de relations confiantes et sereines et, surtout, d’une politique socio-économique contractuelle, au service de l’intérêt général.
La cérémonie s'est déroulée en présence notamment du directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), Guy Ryder et de la ministre belge du travail, Monica De Coninck.
- Ecrire un commentaire
- Commenter