Un Tunisien d'Oxford : Nader Haddad
La Tunisie à eu son porte-drapeau au Sommet mondial du leadership et de l’esprit d’entreprise à Dubaï, les 11 et 12 décembre 2012, en la personne de Nader Haddad. Ce sommet est placé sous le double haut patronage du Président américain Barack Obama et du Gouverneur de Dubaï Cheikh Muhammed Ben Rached Al-Maktoum.
Natif de Bizerte vivant à Dubaï, ce jeune Tunisien de 27 ans se passionne pour l’économie. Une licence et un master décrochés à l’Université de la Sorbonne (Etat des Emirats arabes unis) n’ont pas stoppé sa quête de savoir. Il poursuit en effet les recherches à l’université d’Oxford, elle aussi relocalisée partiellement dans l’Etat des E.A.U. Notamment sur les problématiques de la gouvernance financière islamique avec, pour exemple la Calife Omar Ibn Al-Khattab.
Pour payer ses études, il n’a d’autre alternative que de travailler. « Je travaillais dur. Je me souviens que je dormais seulement quelques heures pour remplir mes obligations et représenter mon pays dans de si prestigieux établissements d’enseignement », déclare-t-il à Leaders.
Nader Haddad considère avoir fait partie de la dynamique de la révolution pour avoir consacré beaucoup d’articles à l’économie tunisienne et alerté à plusieurs reprises l’opinion sur les risques du surendettement de la Tunisie et la nécessité de trouver des ressources durables à même de couvrir les dépenses publiques, créer des emplois et attirer les investissements.
Parallèlement à son activité académique, Nader Haddad est membre de l’association Claire Blair de leadership et s’apprête à faire partie de Chatham house. Il continue également d’avoir des contributions dans la presse écrite. Il vient d’ailleurs de publier au journal Assabah un article sur les enseignements à tirer de la rétrogradation de la notation Fitcher Rating de la Tunisie. Son combat reste celui d’apporter son concours à l’impulsion de l’investissement en Tunisie.
- Ecrire un commentaire
- Commenter