Tourisme tunisien : l'année est rattrapable, si…
Les chiffres des deux premiers mois de 2012 marquent une bonne reprise des entrées touristiques : 566 161 contre 361 824 pour la même période en 2011, soit +56.5%. Evidemment, comparativement aux deux premiers mois de 2010, l’écart se situe à moins 13.9% (657 601 entrées). A regarder de près, on trouve que les Européens amorcent leur retour (+64.3% par rapport à 2011, mais de moins 28.6% par rapport à 2010). Ces indicateurs montrent surtout que la reprise est possible et que l’année touristique est rattrapable, moyennant des actions énergiques.
Rattrapable, expliquent les spécialistes, en considération de ce qui se passe en Grèce et en Egypte ainsi que de la situation générale en Europe. L’offre tunisienne sur le segment des 3 étoiles demeure très compétitive. Ce qui fera dire à un professionnel que le touriste européens qui ne peut se permettre une semaine en Tunisie trouvera difficilement où aller passer ses vacances ailleurs.
Reste le problème de l’aérien et de la frilosité de certains tour-operators qui ne veulent pas prendre de risque sur la destination Tunisie. Pour vaincre leur résistance, une opération spéciale de partage des risques vient d’être rééditée par l’ONTT. A partir des ressources du fonds de compétitivité, une enveloppe vient d’être allouée sous forme de soutien financier direct qui sera appuyé par un appoint des transporteurs aériens. L’objectif est d’inciter les TO à maintenir leurs programmes, moyennant d’une prise en charge du différentiel selon le coefficient de remplissage des vols Nord-Sud.
C’est ainsi que pour une réservation ferme réalisée partiellement, l’ONTT réglera les sièges vides pour un coefficient de remplissage au-delà de 50 % inclus et jusqu'à 90 %. Les 10% restant seront pris en charge par la compagnie aérienne. Ainsi, le TO ne s’engage que sur 50% seulement de taux de remplissage. Cette mesure s’étalera sur une période de trois mois, allant du 1er mars au 31 mai 2012.
Déjà pratiquée l’année dernière sur les mois de mai et juin, elle avait permis pour un coût de 750 000 D, générer 38 000 touristes supplémentaires pour un montant total de 10 MD, indique une source de l’ONTT.
Lors de la signature, lundi, d’une convention à cet effet entre l’ONTT, Tunisair, Tunisair Express et Nouvelair, le ministre du Tourisme, Elyès Fakhfakh a réitéré la volonté de son département d’apporter le maximum d’appui nécessaire au secteur, renforçant les actions promotionnelles et les incitations. De son côté, le ministre du Transport, Karim Harouni a assuré le soutien de l’aérien au tourisme indiquant que trois nouveaux facteurs favorables sont à relever. Il s’agit, a-t-il indiqué, de la nomination d’une nouvelle équipe à la tête de Tunisair, la relance des aéroports internationaux de Monastir et de l’Enfidha, suite aux accords intervenus avec le concessionnaire TAV et l’imminence des discussions pour l’Open-Sky.
Quant au nouveau PDG de Tunisair, Rabeh Jerad, qui fait ainsi sa première sortie devant les médias, il a souligné que la compagnie s’emploiera à l’amélioration de ses prestations, notamment pour ce qui est technique et qualité des services offerts aux passagers. Ce sont-là effectivement deux leviers importants auxquels Tunisair doit recouvrir pour renforcer sa relance.
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Rien n'est "rattrapable" tant que les salafistes agiront impunément ! Supposez qu'une bande de barbus s'en prenne aux touristes,vous imaginez les conséquences ??
Ce sont de bons signes de reprises. J'ajouterais aussi qu'il faudrait aussi faire des gestes peu coûteux pour soigner l'image de marque de la destination Tunisie. A titre d'exemple, le bureau de représentation de l'ONTT à Paris (avenue de l'OPERA) fait vraiment honte à tout tunisien qui passe devant : vitrine très sale (pendant des mois et des mois), posters en couleur délavée anciens de plusieurs années, des agents loin d'être souriants... De plus, aucune image de a révolution. Bref, j'ai rarement vu des personnes s'arrêter devant ce bureau pour y jeter un coût d'oeuil. A quelques dizaines de mètres, le bureau de la Royal Air Maroc brille de milles éclats avec la vivacité des couleurs, le design arabesque, et ... bien plus plein que notre bureau de représentation. Alors, en plus des efforts cités dans l'article que je salut, d'ailleurs, quelques petits gestes sont très urgents à faire.
Traiter ainsi un sujet aussi grave à conséquence nationale ... me parait UNE OPERATION IMPOSSIBLE ! 1° Balayer devant chez soi et rendre la Tunisie aux tunisiens déjà important car la sécurité demeure aléatoire d'une région à une autre...et prendre la route la nuit est pratiquement risqué, comme sortit la nuit ! 2° Oublions les placards publicitaires "Mer + Soleil + Jasmin et sourires ! " Affichons la "SÉCURITÉ /SÉRÉNITÉ / CONFIANCE " Sur les bus et dans les métros des villes européennes : c'est le marché tunisien: 3° Mesures techniques certes provisoire pour remettre en route ...mais insuffisante toute seule !!! En Europe l'image de la sécurité est essentielle et tant qu'un tunisien n'ose pas sortir ... le touriste européenne reviendra pas ne pas le confondre avec le touriste en provenance des pays arabes ( statistiques avec Algériens - Libyens - et Moyen Orientaux ) : Personne n'est dupe !
Tout est rattrapable !! Arrêtez de prendre les salafistes comme des monstres !!
Les chiffres se déforment à volonté et l'on peut faire dire aux chiffres n'importe quoi. Je reviens de Tunis, où j’ai passé 15 jours, du 14 au 28.2. Les touristes ne se bousculent pas au portillon. Je n'en ai pas vu beaucoup. Les meilleures informations sur ce sujet peuvent être obtenues ailleurs que dans les circuits traditionnels, syndicat d'initiative, presse locale, office du tourisme. Il suffit tout simplement de poser quelques questions aux chauffeurs de taxi. Réponse édifiante : "les touristes ne sont pas là"! Oui, les "sales afistes" foutent toujours "la merde" dans tous les secteurs d'activités. Leur intelligence primaire, n’est pas plus élevée que celle des bourricots, et malgré cela, ils prétendent vouloir diriger le monde. Qu’ils apprennent déjà à se diriger eux mêmes. Il ne faut pas compter sur le pouvoir gouvernemental pour obtenir la moindre accalmie. Pendant qu'ils occupent le terrain, le peuple ne s'intéresse pas à leurs basses manœuvres de déstabilisation de la société civile tunisienne. Je crois qu’il va falloir réactiver Facebook et Twitter et faire passer une seconde fois le message, DEGAGE. La Tunisie va mal, tout le monde en est conscient. Le Titanic est en train de sombrer. Il n’y a personne dans les chaloupes, chacun regarde le désastre. Le changement ne se fera pas sans heurt, soyons en certains. Mais jusqu’à quand allons nous laisser faire ? Il serait peut être temps d’enlever nos lunettes de soleil, la seule chose qu’ils ne pourront pas nous prendre, retrousser nos manches, prendre nos balais et nos pèles et mettre tous ces indésirables dans une grande poubelle. Ils ont finis de servir, ils n’étaient que provisoires. C’est vrai que je suis impatient, mais cette situation me révolte, tant elle est intolérable, car elle dépasse tous les entendements.
Je suis d accord, tant que le debat sur la religion et les salafistes sont libres d agir,le tourisme restera en berne et les chiffres bas. C'est au gouvernement de prendre les devants et monter une certaine fermeté pour la securité des locaux et des touristes, rien n est fait jusqu' à maintenant
Une année touristique se prépare 1 an a l´avance avec le soutien d´une publicité et des arguments solides et fiables, et non a la dernière minute !... Le touriste étranger a besoin de sécurité et de garantie; sans ces 2 derniers éléments vous pouvez oublier toute fantaisie dérisoires ... Chèrs compatriotes, soyez SVP lucides et réalistes et ne réveillez-vous de votre rève interminable !!! Bien à vous. Latif Ben Amara
Des paroles optimistes totalement réfutées par les gens du métier. La solution est pourtant très simple. Tout le monde sait qu'il suffit de mettre devant un hôtel un salafiste ou une niqabée pour qu'il y ait ruine et fermeture de l'hôtel. Inutile de penser à un attentat ou autre action violente. DONC la solution est simple sauf que ces tordus sont les enfants de Ghannouchi qui lui rappellent sa jeunesse et on ne peut pas fâcher le Cheikh... des islamistes et des salafistes
A ce jour on continu à parler de "sauver" la saison et comment regagner la confiance de nos partenaires et on néglige un facteur primordial à notre porté : qu'avons nous préparé pour ceux qui sont déjà là? la prestation (sans rentrer) dans les détails laisse à désirer, le citoyen se plaint des coûts, que pensez-vous qu'un hôtelier peut présenter à ses hôtes quelque soit la bonne volonté de les choyer !!! l'environnement humain et naturel. Bref on a besoin de concentrer plus d'effort sur la qualité de nos prestations et les mesures à prendre d'urgence que de se lamenter sur le sort de notre tourisme.
On ne peut que l'esperer. Seulement les elements objectifs d'analyse pousseraient a une conclusion toute autre.
Le tourisme, secteur clé de l'économie tunisienne, doit cesser d'être le mauvais modèle social de l'enrichissement (pratiquement à la limite de l'illicite et du frauduleux) d'une minorité au detriment du reste de la population.
Je me joins à "al07". C'est hélas trop vrai. Rien n'est "rattrapable" tant que ... Tout autour de nous, cela se dit "les touristes n'ont plus envie de venir vers leur destination préférée" ... et sur les structures économiques, cela se confirme, les investisseurs se sauvent, il y a même des marques qui cessent de délocaliser en Tunisie, voir KAHMO qui rentre en France ... Il faut aussi cesser de croire que le QUATAR viendra sans cesse à notre secours, dès que la révolution aura perdu son sens initial, dès qu'ils auront imposer leurs modes de vie - comment un pays musulman moderne, proche de l'Europe, ... qui réussit, qui est admiré de tous et que reçoit l'aide de tous ??? impossible, marche arrière toute. On en est là, l'avenir me fait peur malgré l'optimisme inné des tunisiens.
Rattrapable si la sécurité totale revient, si les salafistes se comportent en patriotes et non en religieux, si les journalistes ne mettent plus en première page des photos et articles de violence, si tous les partis mettent au dessus de leurs querelles intestinales le bien de la Tunisie et si le parti au pouvoir se comporte en véritable et total responsable.Cela fait beaucoup de"si", mais ils sont indispensable pour un retour graduel des touristes.
