Tendance - 08.11.2011

Aïda Kchaou expose au Carrousel du Louvre

Avec talent et persévérance, la jeune plasticienne tunisienne Aïda Kchou enchaîne les expositions en Tunisie et à l’étranger. C’est ainsi qu’après Séoul, en Corée où ses œuvres ont rencontré un vif intérêt, la voilà accrocher ses toiles  au Carrousel du Louvre à Paris, à la faveur du Salon de l’Art Contemporain. Parmi les 350 artistes-peintres du monde entier présents, Aïda a su se distinguer par son expression de la nature et plus particulièrement de la mer.

«J'aime ce mélange de force et de fragilité et l'équilibre du rapport de force sans doute, dit-elle. J'ai toujours eu conscience  des limites du langage c'est pour cela que j'exprime mon besoin de communiquer, de partager, je ne veux rien de statique .Par les couleurs et le mouvement, je cherche à faire ressentir cette énergie forte agréable ou dérangeante, sereine ou oppressive, projection picturale de ma sensibilité à la mer donc à la vie. »
Aïda « essaie d'oublier le présent matériel pour une immersion dans un monde émotionnel personnel et unique».Elle est «en quête de l'au delà du visible », livrant « un combat entre l'instinct et la raison ».

Au contact avec son œuvre, des critiques parisiens n’hésitent pas à écrire : Notre regard oscille constamment entre l'ensemble et le détail. L'action picturale spontanée de Aida fait coïncider hasard et méthodes. Elle nous propose une réflexion de soi à l'autre. Ce langage tout à fait personnel qu'elle a créé et qu'elle transpose dans ses   oeuvres, nous   offre l'opportunité d'entrevoir quelque chose d'énergique et d'infini. Elle parvient à l'union entre fluidité et solidité, transparence et opacité pour donner naissance à un univers transitionnel et énigmatique, baigné d'une lumière immatérielle. Ses œuvres invitent à la médiation, au rêve ainsi qu'à l'action pour que l'homme s'élève au-delà de sa propre vision du monde. La coexistence d'impulsions explosives et d'intentions intériorisées, du dehors du dedans, confère à ses tableaux une tension toute particulière ».

Aïda Kcahou se rappelle toujours la citation d'Honoré de Balzac en 1832 : «La mission de l'art n'est pas de copier la nature mais de l'exprimer».