News - 17.08.2011

Le groupe des '25 avocats' plaide en faveur de l'instauration d'un nouveau système judiciaire

L'association des "25 avocats" a plaidé en faveur de la mise en place d'un nouveau système judiciaire qui répond aux aspirations du peuple tunisien à une justice transitionnelle garantissant la reddition des comptes de tous ceux qui ont commis des crimes sous l'ancien régime.

Dans une déclaration rendue publique, mercredi, le groupe des "25 avocats" « s'est dit fermement attaché au principe de reddition des comptes et de poursuite des criminels et malfaiteurs, à l'heure où les gouvernements successifs ont renoncé à leur rôle dans le démantèlement des réseaux de corruption ».

Les membres du groupe ont réitéré leur engagement à ne pas défendre, mandater ou traiter avec les symboles de l'ancien régime, soulignant que tout avocat violant cet engagement sera exclu d'office de leur liste.

Ils ont souligné que leur action bénévole et collective ne peut en aucun cas être soumise aux différentes formes de pressions exercées dont la diffamation, réaffirmant leur engagement à ne ménager aucun effort pour poursuivre les symboles de corruption et de malversation et leurs complices.

Le groupe "des 25 avocats" qui a participé, lundi, à une marche à l'initiative de plusieurs avocats et magistrats pour protester contre le système judiciaire corrompu, a estimé que la répression exercée par les forces de police contre les manifestants qui appelaient à l'indépendance de la magistrature et à son assainissement s'inscrit dans le droit-fil de la politique du gouvernement visant à protéger les corrompus et les malfaiteurs et à marginaliser le principe de reddition des comptes.

L'avocat Omar Safraoui, coordinateur du groupe de réflexion issu du groupe des "25 avocats", qui a pris part, la semaine écoulée aux travaux de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, a réaffirmé l'engagement du groupe à porter le pouvoir exécutif à poursuivre les symboles de la corruption et à dénoncer son laxisme dans l'accomplissement de sa mission en tant que pouvoir issu de la révolution.

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4 Commentaires
Les Commentaires
MOULDI - 18-08-2011 09:10

Je voudrai connaitre l'adresse e-mail du groupe des "25 avocats" j'aurai des informations à communiquer sur des affaires qui n'ont pas été du tout citées Mouldi Méjid Consulting

amilcar - 18-08-2011 21:39

ils sont lucides ces 25 avocats car le palais de justice sous Ben ali et en dehors des affaires politiques c était souk et dallal marchin tarbah naziltik pas tous les juges bien sur mais l' ambiance etait délétaire.tel avocat sa femme etait juge. aucune déontologie. c 'etait les écuries d 'augias/les avocats avaient des facturations fantaisistes souvent ne vous remettaient pas de reçus pour éviter de déclarer au fisc .comme disait coluche il apprenait le droit pour faire tout de travers.un juge pour le rencontrer demander audience au pape ce serait plus facile si vous n'aviez pas d' épaules ceci etant dit meme en France il vaut mieux avoir un avocat au tarif de nabab que ramasser de la nourriture dans une benne d 'ordure d'une grande surface et se retrouver licencié pour faute grave.la Bruyere et la Rochefoucaut sont encore d 'actualité en ce qui concerne la nature humaine....

Fatma Magherbi - 19-08-2011 09:29

Mr le Premier Ministre a confirmé hier sa volonté d'assurer l'indépendance de la justice, en maintenant le statuquo. Fin Homme de Droit, il pense que, même s'il y a encore beaucoup de Loups dans la bergerie, le Gouvernement ne doit pas intervenir dans le fonctionnement de l'Appareil Judiciaire.

Noureddine ZMERLI - 20-08-2011 11:06

Il faut impérativement créer un système de contrôle du pouvoir judiciaire tunisien, pour le soustraire à toutes les dérives que nous connaissons. Le mal qui menace les magistrats vient du fait qu'ils sont nommés par un système archaïque, une forme de cooptation interne dans le corps de la magistrature, dans l'ombre des cabinets, et qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives et à un corporatisme malsain. Il est impératif que les magistrats qui occupent des postes fonctionnels se présentent devant le peuple pour être investis. En démocratie, on n'exerce pas de pouvoir de "droit divin": les procureurs et les présidents de cours devraient recevoir leur pouvoir du peuple, au même titre que les maires et les gouverneurs, et doivent se représenter périodidiquement pour être adoubés.

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