News - 05.07.2011

43 partis politiques, constitués en Alliance Démocratique, créent un Conseil national

L'Alliance démocratique" anciennement appelée "Initiative pour la République" composée de 43 partis politiques, a annoncé la création d'un conseil national des partis politiques.

 
L'Alliance a appelé le président de la République par intérim et le gouvernement de transition à organiser un référendum sur le prochain régime politique en Tunisie.
 
Réunie, mardi, au siège du Parti démocratique unioniste (PDU), à Tunis, l'Alliance a décidé de lancer une pétition nationale sur le projet de référendum autour du régime politique en Tunisie pour qu'elle soit signée par les  citoyens. 
 
L'Alliance a annoncé également la constitution de  deux commissions: la première sera chargée de l'installation de la structure de pilotage de l'initiative, alors que la deuxième devra examiner les statuts du conseil national des partis dont la création a été annoncée mardi.
 
Le coordinateur général de l'Alliance, Tarek Ben Mbarek, avait souligné, à l'ouverture des travaux de la 3ème réunion de l'initiative, le soutien total des partis signataires du communiqué de l'Initiative pour la République, rendu public le 22 juin 2011, à la révolution du peuple et à ses revendications pour une vie démocratique pacifique. Il s'est félicité, dans ce sens, de l'adhésion de nouveaux partis à l'Alliance, après l'obtention du visa légal.
 
Le porte-parole de l'Alliance républicaine, Mondher Haj Ali, a appelé à "prendre une position claire face au gouvernement de transition et de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique, après l'exclusion délibérée de la majorité des partis politiques".
 
Les participants à la réunion ont insisté sur la nécessité de "sauver la révolution" et d'œuvrer à réaliser ses objectifs, suggérant l'élargissement des adhésions à l'Alliance et la consécration de la réconciliation nationale.
 
Ils ont, en outre, souligné la nécessité pour les membres du gouvernement et de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, les hauts fonctionnaires et les membres de la prochaine Assemblée nationale constituante, de présenter une déclaration sur l'honneur concernant leurs biens. 
Il importe, estiment-ils,  de prévenir toute déviation dans le processus de justice sociale et de réalisation de l'équité entre tous les partis politiques existant avant le 14 janvier 2011 ou nés de la révolution.
 
Par ailleurs, les intervenants ont appelé à écourter la période de transition dans le pays et à éviter que l'Assemblée nationale constituante ne monopolise le pouvoir après son élection.
 
La réunion a été marquée par des accrochages entre les représentants des partis. Certains ont même menacé de se retirer.
 
Des partis ont profité de l'occasion pour expliquer leurs orientations politiques et idéologiques, ainsi que leurs relations avec les partis de droite ou de gauche.