Taoufik Bouderbala dénonce des interprétations erronnées de ses déclarations
La commission nationale d'investigation sur les dépassements et les violations a dénoncé les interprétations erronées des déclarations de son président au cours de sa dernière conférence de presse et les "réactions mal placées" de certaines parties.
Dans un communiqué publié, lundi, et signé par son président, Me Taoufik Bouderbala, la commission affirme n'avoir "jamais exprimé quoi que ce soit qui pourrait être interprété comme une condamnation de l'institution sécuritaire, qui fait partie intégrante de l'équation nationale et joue un rôle vital dans la stabilité et la garantie de la sécurité des citoyens".
La commission précise qu'elle fait la distinction entre "ceux qui travaillent dans les différents services de sécurité avec sérieux, discipline et respect de la loi et des droits de l'Homme et ceux qui ont commis des crimes au cours de la révolution et causé la mort ou la blessure de citoyens innocents".
Elle souligne que la réforme de l'institution sécuritaire constitue l'une des garanties de la transition démocratique et de la réalisation des objectifs de la révolution.
La commission relève, d'autre part, qu'elle n'a rien exprimé qui pourrait être interprété comme portant atteinte à l'image de l'armée nationale ou mettant en cause sa loyauté aux principes républicains. Elle salue le "rôle patriotique et courageux" de l'armée au cours de la révolution en s'abstenant de tirer sur les citoyens et de les protéger".
Elle indique, à ce sujet, que les tirs de certains soldats dans "des cas très limités" ont eu lieu après le 14 janvier, se félicitant de l'ouverture d'une enquête, à ce sujet, par la justice militaire.
La commission exprime son engagement à poursuivre sa mission formant l'espoir de trouver "l'appui nécessaire auprès de toutes les parties officielles et populaires dans l'intérêt de la Tunisie afin de tourner définitivement la page du passé avec toutes ses violations et ses injustices".