News - 25.04.2011

Béji Caïd Essebsi s'exprimera devant la presse mardi matin au sujet du décret-loi sur l'élection de la constituante

La position du gouvernement de transition à l’égard du projet de décret-loi relatif aux élections de l'assemblée nationale constituante, examiné vendredi en conseil des ministres, fera l’objet d’une conférence de presse que donnera mardi matin, le Premier Ministre,  M. Béji Caïd Essebsi.

On sait que  le Premier ministre avait émis lors de l'ouverture de la conférence des Gouverneurs le 16 avril, des réserves sur certains points du projet de décret-loi : il s'agit de la question de la parité hommes/femmes, de l'interdiction de la candidature de ceux qui ont assumé des responsabilités au sein du RCD sous l'ancien régime aux élections de la Constituante et enfin du financement des partis

L'institution du principe de parité dans les listes électorales de l'assemblée nationale constituante est une décision "progressiste et audacieuse", avait estimé M. Caid Essebsi relevant toutefois que toutes les régions ne seront pas aptes à respecter cette condition d'où le risque d'annulation de plusieurs listes. Il avait proposé l'adoption du principe de la parité au taux de 30% au moins.

En ce qui concerne l'exclusion des anciens responsables de l'ex RCD des prochaines échéances électorales, M. Caid Essebsi avait souligné que cette décision, bien qu'elle soit importante, risquait toutefois de provoquer un déséquilibre du paysage politique et qu'elle ne serait d'aucun apport pour les partis nouvellement créés. Cette décision, avait-il estimé, servirait plutôt les intérêts d'un parti ou d'une catégorie déterminés. Il avait appelé à approfondir la réflexion autour de cette question, de poursuivre la discussion et d'être à l'écoute de toutes les parties.

 

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4 Commentaires
Les Commentaires
JERBI - 26-04-2011 00:59

J'espère que ce grand patriote sera écouté et compris à "SES JUSTES MESURES".....

Monia Braham - 26-04-2011 12:42

Monsieur le premier ministre doit s'exprimer, il est dans l'obligation de nous éclairer sur les choix d'une commission.............. Toutefois, j'ai la conviction qu'il faut rompre avec les dérives du passé. L'exclusion des membres de l'Ecole Nationale de la Corruption: RCD s'impose, c'est une demande populaire et le gouvernement ne peut être qu'à l'écoute du PEUPLE.

Dr Farouk Ben Ammar - 26-04-2011 14:23

LA NOUVELLE CONSTITUTION : L’INTEGRISME N’EST PAS UNE MENACE Des débats houleux ont lieu partout dans toutes les régions et dans toutes les sphères politico-sociales du pays sur la nouvelle constitution que devrait élaborer le conseil national constitutionnel dont les membres seraient élus ce 24 juillet 2011, à la veille de la fête de la république. Cette date historique, était voulue, pour que ce fameux conseil, sujet de tant de polémiques, prenne fonction avec l’avènement de la deuxième république qui se veut démocratique ou le vrai détendeur du pouvoir est LE PEUPLE. Des inquiétudes sont formulés par la quasi-totalité des tunisiens, quant à l’issue des travaux du dit conseil qui va élaborer une nouvelle constitution à l’instar de ce qu’ont fait, en 1956-57, nos prédécesseurs tous d’une seule orientation politique, le Néo-destour, bicéphale alors, avec Bourguiba et Ben Youssef ! Y a t il là matière à inquiétude ? Je dirais que non. Une constitution doit répondre aux aspirations du peuple tunisien qui a fait sa révolution sans le soutien ni la leadership de quelque parti politique ou mouvement que ce soit ! On craint une prédominance islamiste-intégriste, on craint également une prééminence de courants extrémistes de gauche soient-il ou de droite. Une boite de pandore, cette assemblée dont la clé doit être dans les mains du peuple et à qui la souveraineté revient de droit : Droit incontestable, quasi-divin ! Par les temps qui courent, il nous faut éviter les discours ou la moquerie et l'outrance sont légion, et éviter les agissements politiquement « suicidaires » et diffamatoires qui peuvent faire le lit des extrémistes de tous bords. Tous les partis politiques, qui apparemment partagent un même socle de valeurs universelles, doivent mettre en sourdine leurs dissensions pour que les élections du 24 Juillet se passent en bonne intelligence ! Sinon quel avenir nous attends ! La nouvelle constitution, par la nature des faits, serait sujette à un référendum national : Le peuple a et aura le dernier mot ! Bien que le principe de la majorité ne reflète pas une vraie démocratie, mais c’est le système ! Une majorité ce n’est pas 51% on aurait 49% de mécontents soit la moitié du corps électoral ! J’espère que le législateur tiendrait compte, dans l’équation électorale, de cet aspect, sinon c’est la crise et la polarisation sociopolitique qui nous attend ! Je vous rappelle que la méthode d’allocation des sièges au conseil est conçue par des mathématiciens d’une façon à ce qu’aucune faction n’obtienne la majorité ! Sauf avec le jeu des coalitions entre les partis prétendants ! C’est une équation mathématique que certains savent manipuler et résoudre ! A vos crayons chers mathématiciens faites vos simulations ! Bref, je voulais seulement insister sur le fait qu’il n y a pas matière à inquiétude ! In fine, la voix du peuple tranchera : vox populi. La France, après sa révolution a connu quinze (15) constituions, durant la période 1789-1958 pour aboutir finalement à celle que nous connaissons et a mis en place un conseil constitutionnel en 1958 qui veille au respect de celle-ci, ce conseil n’est composé que de neuf (9) membres, les anciens présidents de la république y siègent d’office ! Ce même scénario se répéterait en Tunisie, i.e., un conseil élu, une constitution rédigé et avalisé par référendum, sinon une révision de la constitution, d’une manière itérative jusqu’à convergence vers une constitution digne d’une Tunisie moderne, musulman à l’instar des pays scandinaves (Norvège, Islande, Finlande, Danemark…) dont le premier article de leur constitution stipule que le christianisme est la religion de l’Etat : et c’est les seuls pays européens qui financent aujourd’hui la construction de moquées et de synagogues. Un Etat séculaire ne peut respecter les religions et les croyances, soient-elles monothéistes (Judaïsme, Christianisme dans toutes ses formes ou Islam). L’islam ne fait pas peur, c’est ses adeptes et leur interprétation de cette religion révélée par le Dieu d’Abraham, Moise, Jésus et Mohammed (Paix et bénédictions d'Allah soient sur lui); qui est sujet à inquiétude. L’historicité de la tolérance de l’islam est reconnue et prouvée. Puisse le tout-puissant bénir la Tunisie et sa jeunesse, et guider les pas de nos futurs élus dans leur mission; La Tunisie demeurera libre et le dépositaire de cette liberté est le peuple seul souverain. Dr Farouk Ben Ammar

sydy - 27-04-2011 10:22

pour la réusite de la révolution, le peuple en général et les citoyens en particulier ne doit pas imposer sa loi . si chcun fait sa régle tout se dérégle.

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