La révolution tunisienne de Ammar à ZABA
La révolution tunisienne, ses mythes, son agora, ses tags, et bientôt son dictionnaire, une œuvre en construction initiée par l’artiste-chercheur Kerim Bouzouita, que l’on peut découvrir sur son blog http://dicorevolution.blogspot.com/, et qui intéresse déjà les éditeurs...
Cela commence par A comme Ammar (Rachid), Merci mon Général, sans pluriel et pour cause, il est unique et finit par Z comme Zuckerberg (Marc), créateur ou voleur de Facebook, citoyen d'honneur tunisien. On y trouve aussi Raïs Ma5lou3 - pluriel (Zaba, Moubabrak et bientôt Zangaman) : Président arabe illégitime, soutenu par les lobbies néo-libéraux occidentaux et les gauchistes maladroits, toujours occidentaux, et qui finit par se faire dégager par un peuple au cœur vaillant ou encore Wled el 7ouma - pluriel (Wled leblèd), ne se connaissent pas jusqu'au 14 janvier 2011, ou alors se voyaient seulement pour jouer au foot. Frères et sœurs de sang pour toujours après avoir forgé cette fraternité lors des "lijène A7yé".
Ainsi, défilent les lettres de l’alphabet dans ce dictionnaire qui doit immortaliser des mots qui comme Mondass, RCD'iste ou policier politique violent infiltré parmi les manifestants pacifistes pour discréditer la contestation, ou 9anass, Sniper au service de Zaba, ont fait leur apparition avec la révolution et la représentent désormais.
Quant à la Tunisie, c’est 10.276.158 de héros, quelques centaines de grévistes ennemis de la patrie, quelques policiers politiques et RCD'distes à éliminer.
Pour compléter son dictionnaire, Kerim Bouzouita compte, entre autres, sur la contribution de ses amis mais aussi sur celle de M. Farhat Rajhi, ministre de l’Intérieur, notamment pour nous aider à définir Atraf machbouh fiha. A votre clavier M. le Ministre...
ABH