News - 20.01.2011

Des personnalités politiques s'expriment: Ahmed Mestiri et Mohamed Masmoudi

Dans une déclaration à la presse, M. Ahmed Mestiri, fondateur et ancien secrétaire général du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), a exprimé son rejet de la nouvelle composition du gouvernement. 

Elle "apparaît comme une franche violation des acquis légitimes durant ces dernières semaines du peuple tunisien grâce à la lutte de ses militants et au prix du sang versé par ses martyrs et qui a eu un retentissement considérable dans le monde entier".

Dans un communiqué dont l'agence TAP a reçu une copie, M. Ahmed Mestiri a appelé les citoyens et les citoyennes "à crier fort leur rejet de cet acte inqualifiable qui tend à rétablir de nouveau le régime de Ben Ali avec une couverture qui ne trompe personne, critiquant, aussi, l'association de trois membres de l'opposition et d'autres candidats présentés par l'UGTT, à ce gouvernement.

De son côté, M. Mohamed Masmoudi, ancien ministre des Affaires étrangères, a fait part de sa grande confiance en la jeunesse tunisienne qui a su comment prouver sa maturité et qui doit demeurer vigilante pour ne pas permettre à qui que ce soit de lui voler sa révolution.

M. Mohamed Masmoudi, actuellement, à l'étranger, ajoute, dans une déclaration à la presse, que "le peuple tunisien écrit une nouvelle fois une page de son Histoire. Sa détermination sans faille l'impose comme l'acteur principal et incontournable du processus démocratique en marche en Tunisie".

C'est le peuple tunisien qui donnera la légitimité à ceux qui le dirigeront; il a trop enduré et aujourd'hui il a soif d'agir; donnons lui les moyens d'écrire son Histoire, il a montré qu'il en a la capacité, les compétences, la retenue et la maturité nécessaires, a-t-il affirmé.

M. Masmoudi a souligné que "l'instant est grave et que nous avons l'obligation et la responsabilité de remplir le vide laissé au sommet de l'Etat, pour éviter le chaos, l'anarchie, les déstabilisations et les règlements de comptes". "Ce serait indigne des Tunisiens et de ce rendez-vous pris avec l'Histoire. Le monde regarde la Tunisie; Soyons un Modèle !", a-t-il dit.

M. Mohamed Masmoudi a incité l'Etat "à asseoir son autorité pour établir le cadre institutionnel qui permettra au dialogue de s'installer, à la critique positive et responsable de se faire, à la démocratie de vivre. Mais pas à n'importe quel prix ! Refusons la mascarade et la manipulation, choisissons les personnes légitimes, crédibles et qui soient dignes de confiance".

 

 

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5 Commentaires
Les Commentaires
Amor - 20-01-2011 23:25

Serait-ce Mr. Masmoudi l'architecte de l'union avortee avec la Libye de Mr. Guaddafi? On reve... Mr. Mistiri, vous avez declare que vous avez 80 ans et n'avez aucune ambition politique, mais permettez moi de vous dire que ce que vous ecrivez est inquietant. Ce que vous proposez serait une ruine. Et puis, pourriez vous nous dire (ou peut etre les journalistes et autres opposants)combien de personnes a peu pres manifestent contre le gouvernement transitoire dans les rues? Moins de 20 mille ou moins de 10 mille? dont la majorite est poussee par l'UGTT qui commet une erreur historique de ne pas participer a ce gouvernement provisoire, surtout que le portefeuille de l'Emploi lui a ete propose. Quel gachis...

gaha chiha - 21-01-2011 06:42

Durant 23 ans, Mestiri, la peur au ventre, n'a pas dit un mot, un seul mot... Pourquoi est-il aujourd'hui partout? Compte-t-il revenir sur la scène? Trop tard, à mon avis. Il vaut mieux maintenant Si Ahmed chercher à calmer les esprits, à reprendre le travail et à ne pas lâcher sa vigilance et son soutien pour ce nouveau gouvernement provisoire... Le pays, c'est à dire , moi, toi et les autres, est en danger.

Rachid ben rayana - 21-01-2011 11:56

Deux grosses pointures, de l'histoire politique de notre pays...Un fervent démocrate, monsieur mestiri qui a quitté à temps et à point nommé le navire qui prenait l'eau sous les coups de boudoirs(je ne suis pas sûr du terme) des agissements dictatoriaux qui sévissaient à l'époque en essayant de se distinguer en proposant un mouvement qui aurait pu si on avait eu le courage de suivre, à une tunisie que d'aucuns à son époque auraient appelé à juste titre la suisse de l'afrique ...Un voix de si mestiri complètement noyée dans le brouhaha de la gabegie ambiante une voix qu'il est bon d'écouter par les temps qui courent.... L'autre, la personne d'un fin diplomate qui a eu une main heureuse pour l'indépendance de notre pays, et qui avec des fortunes (chances, zhar ou hasard(sens du terme zhar) a fait le printemps de la tunisie notamennt auprès de ses relations extérieures...Une autre voix qu'il ne faut pas se contenter d'entendre , mais aussi d'écouter... Tous deux sont remerciés en ce qui me concerne, de ce qu'ils ont fait et de ce qu'ils font pour mon pays.

Dr MOHAMED SELLAM - 21-01-2011 19:15

Nous disons dès aujourd’hui : Non aux partis à connotation ou à tendance religieuse. ! Non aux partis ethniques ! Non aux partis fondés sir des critères idéologiques extrémistes ! Non aux partis qui prônent et préconisent l’extrémisme et l’intolérance comme méthode de travail stratégique.. Nous refusons la participation à la gestion de l’Etat toute personne ayant du sang du peuple sur les mains.. ! Nous voulons des partis dotés des programmes aux contenus politique,social,économique,culturel clairs et profondément ancrés dans la conscience du peuple. Dr Mohamed Sellam Sellam06@hotmail.com

HORCHANI Salah - 01-02-2011 02:38

Mais où est passé le MDS, Parti tunisien d’« Opposition » ? Il convient de souligner que « le Mouvement des Démocrates Socialistes » (MDS), mouvement qui n’a de Démocrate et de Socialiste que le titre, est le Parti, soit disant d’opposition, qui a fait le plus de mal à cette même opposition, du temps de Ben Ali, et a trahi et ses Militants et ses Valeurs du temps de sa création, par Mestiri, vers la fin des années soixante dix, en se vendant corps et âme à Ben Ali, et ce pour quelques sièges de députés qui ont été occupés, généralement, par des béni oui-oui opportunistes, de formation et de déontologie politique médiocres , obéissant au clin d’oeil au Dictateur déchu, Dictateur qui a été, d’ailleurs, toujours, leur candidat aux diverses élections présidentielles . Ce Parti (MDS) est considéré, et par l’opinion et par la classe politique et par les Chancelleries, comme étant, en réalité, une cellule parmi les cellules du Parti de Ben Ali (RCD) qui lui sont les plus fidèles ; pour s’en rendre compte, il suffit de lire le dernier numéro de leur organe officiel ( Al Mostakbal), daté du 08/01/2011, juste avant la fuite du Dictateur ( le 14/01/2011) : on y lit une sonnante éloge, écrite par le Secrétaire Général du MDS, sur la Démocratie et le Pluralisme instauré par Ben Ali, alors que le pays, qui était à feu et à sang, enterrait ses Martyrs. En outre, on lit dans : http://www.espacemanager.com/macro/violence-en-tunisie-deux-deputes-totalement-hors-du-coup.html « Dans le cadre de la discussion entre la Chambre des Députés et le Gouvernement ce fut le tour de M. Naceur El Gharbi, ministre des Affaires sociales, de la solidarité et des Tunisiens à l'étranger, d'être soumis à la séance de questions réponses avec les représentants du peuple, le mardi 11 janvier 2011. En effet, M. Ismaïl Boulehya, du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS), M. Hichem Hajji (…) se sont félicités de la teneur de l'allocation du Président Ben Ali ». Rappelons, encore une fois, que le Dictateur s’est enfui le 14 janvier 2011. D’ailleurs, depuis le succès de la « Révolution de Jasmin », le MDS a disparu de tous les Medias (écrits, visuels et sur le net) et de la scène politique, et est, depuis, aux abois : qu’il y reste ! HORCHANI Salah

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