Les grandes questions à l’ordre du jour du forum national des compétences tunisiennes à l’étranger (Album photos)
Les attentes sont grandes et les interrogations nombreuses. S’ils ont répondu favorablement à l’invitation du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, les près de 250 participants au Forum qui leur est dédié les 6 et 7 août à l’Académie diplomatique, n’ont pas manqué de partager avec le ministère la volonté de rompre avec les rencontres traditionnelles désormais désuètes. Le ministre Nabil Ammar en a donné le ton, invitant les compétences tunisiennes à l’étranger à inventer le concept idoine favorisant leur engagement, la solidarité et l’implication dans la nouvelle démarche de la Tunisie.
Quatre groupes de travail thématiques devaient plancher après la séance d’ouverture sur des questions clefs. Il s’agit tour-à-tour, de la participation dans la prise de décision et le relais à l’étranger de la voie de la Tunisie, de la promotion des investissements étrangers et de l’innovation dans la recherche scientifique. Plus particulièrement dans ce domaine, l’encouragement de la coopération internationale entre les institutions universitaires.
La deuxième série de questions porte sur le renforcement de la présence des compétences tunisiennes au sein des organisations régionales et internationales, ainsi que dans les collectivités locales et régionales et les structures élues dans les pays de résidence. Il s’agit également de la contribution des Tunisiens à l’étranger au développement national et à l’enrichissement des projets nationaux en innovation et intelligence artificielle, dans un transfert de compétences et de qualifications.
Aussi, une réflexion commune est menée quant à la gouvernance de la migration des cerveaux ainsi que les prochaines sessions de ce forum, leurs périodicités et leurs manifestations annexes.
Un troisième groupe de travail se penchera sur le renforcement des fondamentaux identitaires et culturels auprès des nouvelles générations, la révision de la législation en matière de politique financière et la gouvernance de la gestion de la dette publique. Une séance de présentation de success stories est également prévue. Les participants auront à traiter par ailleurs de la réduction du gap entre la recherche académique et les besoins d’innovation industrielles.
Des mécanismes de suivi et de mise en œuvre des différentes recommandations issues de ce forum sont à proposer.
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