Mohamed Derbel : Une lecture perspicace de la conjoncture économique et financière en Tunisie (Texte intégral) (Album photos)
Ecouter Mohamed Derbel, expert-comptable (BDO), brosser le tableau d’une conjoncture économique et financière bien délicate en Tunisie, en connexion avec la situation des marchés impactants, permet de mieux comprendre ce qui nous attend. Une croissance anémique qui ne peut pas suffire pour créer de la richesse, un revenu national brut par habitant en dollars équivalent à celui de 10 ans en arrière, un taux d’investissement de 19% par rapport du PIB, loin de la moyenne de 24%, un taux d’épargne en chute (11,3 % contre 21,3 durant la décennie 2000 – 2010), et une répartition inéquitable de la pression fiscale entre les contribuables: autant qu’indicateurs qui interpellent.
Intervenant lors de la rencontre organisée mercredi matin par l’Ordre des Experts-comptables et Commissaires aux comptes de Tunisie pour débattre de la loi des Finances pour 2024, en présence de la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, il a apporté un éclairage instructif sur les données clefs. Avec précision et pertinence, Mohamed Derbel a, d’abord, passé en revue les faits marquants qui affectent l’économie mondiale (Covid-19, guerre en Ukraine et à Gaza, etc.), avant d’analyser leurs conséquences ainsi que leurs effets sur la Tunisie. Il a ainsi souligné la fragilité des équilibres macro-économiques et les défis des finances publiques.
Mentionnant les risques majeurs identifiés par le FMI et les différentes options préconisés, il estime que l’essentiel pour la Tunisie et de restaurer un climat général de confiance, entre les opérateurs économiques et tous les autres partenaires et décisionnaires.
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