Résultat semestriel UIB : un bond de plus de 90%
Le Conseil d’administration de l’Union Internationale de Banques (UIB) s’est réuni, sous la présidence de M. Kamel NEJI, en vue d’examiner et d’arrêter les Etats financiers intermédiaires au 30 juin 2022, présentés par le Directeur général, M. Raoul LABBE DE LA GENARDIERE.
Dans un environnement économique encore convalescent post Covid-19 et déstabilisé par les retombées de la guerre en Ukraine, l’UIB a su conserver une trajectoire de croissance saine et rentable et faire preuve de résilience dans ses performances financières et commerciales au cours du premier semestre 2022. Son Produit Net Bancaire s’est établi à 235 millions de dinars, en hausse de 7,2% comparativement à fin juin 2021. Les bons résultats financiers de la Banque sont tirés, en outre, à la hausse par la bonne maîtrise des charges opératoires (-9,2%) – avec un effet de ciseaux positif – ainsi que par la progression modérée du coût du risque qui reste particulièrement bas. Ce dernier a même diminué de 30,8% par rapport à la même période de l’an dernier. Cela témoigne de la bonne qualité du portefeuille de l’UIB, matérialisée par un taux de créances non performantes de 8,3% et par un taux de couverture des créances classées par les provisions de 72,5%. En deux ans et demi, l’UIB a passé, en effet, 130 millions de Dinars de provisions dont un montant de 54,4 millions de Dinars de façon préventive.
L’UIB continue à faire progresser ses résultats tout en renforçant son capital humain, en modernisant ses infrastructures informatiques et en apportant de l’innovation utile et responsable au service de ses parties prenantes. Le Résultat Brut d’Exploitation a progressé ainsi de +30,2% atteignant 118,8 millions de dinars au cours du premier semestre 2022. Son Résultat d’Exploitation de 104,6 millions de dinars a augmenté de 47,8% comparativement à la même période de 2021 et le résultat net s’est établi à 67,2 millions de dinars, contre 35 millions de dinars une année auparavant, soit un bond de 91,5%.
Commentant ces résultats, M. Raoul LABBE DE LA GENARDIERE, Directeur général de l’UIB, a déclaré: « Ce semestre illustre de nouveau la solidité des fondamentaux de l’UIB autour d’un fonds de commerce diversifié, d’une infrastructure opérationnelle et informatique robuste et de l’engagement et l’expertise de ses collaborateurs. En prenant appui sur ses forces, l’UIB va continuer à déployer ses relais de croissance en vue d’accélérer son développement et de renouveler la confiance de ses clients au service du financement de l’économie ».
Pour sa part, Monsieur Kamel NEJI, Président du Conseil d’administration de l’UIB, a souligné : « En ces temps de montée des inquiétudes et de bouleversement des équilibres mondiaux, les résultats financiers de l’UIB - matérialisés par un ROE de 17,6% - ont de quoi réjouir ses actionnaires. D’autant que le maintien de cette tendance positive est le scénario le plus vraisemblable au cours du second semestre 2022 ». Il affirme, néanmoins, que « cette projection ne doit certainement pas occulter les nombreux défis liés -notamment - à un environnement à haut risque visible un peu partout dans le monde, avec à la clé un ralentissement de la croissance économique. Le climat des affaires est justement considéré peu enthousiasmant et de nombreuses contraintes continuent de limiter l’activité. La situation des ménages, quant à elle, risque, d’être compliquée sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt et d’une inflation la plus élevée depuis très longtemps. Pour ce qui est de l’Etat, il doit faire face à la dégradation des comptes publics et aux difficultés de mobilisation de ressources pour mener une politique ambitieuse d’adaptation au changement. Et ces tendances - touchant autant les ménages, les entreprises que l’Etat - peuvent être porteuses de risques pour les banques ». Il confirme, toutefois, et sans excès de confiance que « L’UIB est, aujourd’hui, bien préparée aux effets de bord liés à la crise actuelle. A l’appui, les résultats des stress-tests réalisés qui mettent en exergue la solidité des fondamentaux de l’UIB. Dans le même temps, la hausse des taux d’intérêt aura des effets favorables aux revenus des banques et à leurs marges nettes d’intérêt. Mais cette hausse des taux n’est pas sans risque et ses effets favorables peuvent être limités, d’une part, par la hausse de la charge de risque et des coûts de refinancement et, d’autre part, par une dynamique de crédit moins soutenue dans un contexte économique qui se dégrade. »
Monsieur Kamel NEJI, Président du Conseil d’administration de l’UIB, estime que « dans ce contexte économique et géopolitique qui semble parti pour durer, l’UIB est appelée inexorablement à remettre continûment à niveau ses structures & process et à mener un exercice d’équilibrisme dans sa politique de gestion des risques. Comme elle a le devoir de protéger ses clients et de développer avec eux des relations saines, équilibrées et tournées vers le futur. Il en va de notre responsabilité de garder toutes nos ambitions et d’assumer pleinement notre mission pour un retour à une économie plus stable, productive, saine, performante et attractive ». Il a conclu que « les défis que nous avons à relever, nous ne les relèverons que par les efforts et l’ambition de stimuler davantage l’attractivité de notre banque ainsi que par le sérieux de nos équipes. À qui nous devons conférer les moyens d’aiguiser leurs compétences et leur assurer une vie meilleure ».