News - 10.11.2010

Grâce à la densification projetée du réseau autoroutier, l'arrière-pays prêt pour le grand bond en avant

Prochain démarrage des études pour la construction de l’autoroute Enfidha- Kairouan-Kasserine-Sidi Bouzid-Gafsa, soit près de 400 km,   lancement imminent des travaux de construction de la deuxième tranche de l’autoroute Tunis-Bousalem appelée dans une troisième phase à se prolonger jusqu’à la frontière algérienne :   après  s’être limité aux régions côtières, le réseau autoroutier s’étend à l’arrière-pays.  Il  s’étoffe au point qu’on peut parler, désormais, de maillage autoroutier (mais aussi ferroviaire et aéroportuaire).

Cette densification des voies de communication (vecteur de développement par excellence) à travers tout le pays annoncée  par le Président de la République le 7 novembre entraînera certainement  une facilitation du développement  économique des régions traversées,  qui devront ainsi pouvoir profiter des fruits de la croissance (nous en avons eu, déjà, des prémices avec le développement industriel de la région de Béja), l’arrêt de  l’émigration intérieure et  du dépeuplement des campagnes, le développement des échanges  et  l’amélioration de la circulation des personnes entre les régions. Elle va réussir là où les différentes incitations ont partiellement échoué : attirer en masse les investisseurs.

Déjà, les régions côtières commencent  à connaître un phénomène de surchauffe avec un suremploi  et une raréfaction des terrains  industriels, sans parler de l’urbanisation massive,  des espaces agricoles menacés, de la qualité de vie dégradée.  Les régions intérieures se sont   bien préparées pour prendre la relève. Elles seront sans doute et dans un temps pas très lointain, l’eldorado des  investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers avec une infrastructure correcte et une main d’œuvre abondante bien formée que ce soit  dans les universités de Jendouba et de Gafsa ou dans  les ISET implantés partout l’arrière-pays. Il ne manquait que l’autoroute, le dernier obstacle. Il sera, très bientôt, levé.
 

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3 Commentaires
Les Commentaires
Tunisien - 11-11-2010 10:45

je m'adresse à celui qui a écrit cet article: pourquoi vous nommez l'interieur du pays " l'arrière du pays "?

Sami - 11-11-2010 13:54

Une analyse trop simpliste!! avec l'autoroute tous les problèmes de la tunisie profonde vont diaparaitre comme par enchantement????!! allons donc, un peu plus de sérieux!!!

MD - 12-11-2010 09:49

Je ne suis pas celui qui a écrit l'article mais le terme "arrière pays" désigne les régions situées juste derrière les zones côtières. Il n'y a donc aucune connotation péjorative. Au contraire l'arrière pays au Sud Est de la France par exemple désigne une zone plutôt charmante et aisée (à googliser pour les réf). Sinon, je suis d'accord que l'autoroute ne résoudra pas tous les problèmes. Mais ça y contribuera lourdement comme les économistes (dont je ne fais pas partie non plus) pourraient le confirmer. En exemple le Portugal ou encore l'Espagne ou les autopistas ont fluidifié le transfert économique entre les régions. Une route de 1000 lieues commence par un bon pas et le développement des lieux commence par une bonne route.

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