Nos échecs et nos fautes serviront d’exemples à ne pas suivre pour nos enfants et les générations d’après
Par Monji Ben Raies - Lorsque nous étions enfants, nous croyions que le monde était empreint de magie. Nous croyions aux légendes et aux mythes, ainsi qu’au destin qui nous était tracé par la postérité. Voici le monde tel que je m’en souviens; quand on m’a demandé, pour la première fois ce que je voudrais faire plus tard, j’ai répondu tout naturellement que je voulais changer le monde, pour le rendre meilleur. J’ai toujours gardé cette conviction en moi. Mais les rêves de son enfance sont parfois inaccessibles et/ou difficilement réalisables une fois devenu adulte. De tous temps les hommes se sont entretués. C’est dans leur nature et leur conscience les a toujours ramenés à la raison. Les hommes ne cesseront de se battre tant qu’ils seront esclaves de leurs émotions, fussent-ils chefs d’Etats ou citoyens du communs. L’être humain ne supporte pas la différence parce qu’il en a peur. Il y a aussi trop de haine dans le cœur des Hommes et jour après jour, il met en danger sa survie, la pérennité de son espèce et la planète. La soif de l’Homme pour la haine et la violence est inextinguible. Au long des siècles, les guerres recommencèrent sans cesse, encore et encore. Et divers lieux et diverses civilisations de la planète furent maintes fois réduits en cendres, jusqu’à n’en plus exister.
Maintenant combien de belles cités, havres de civilisation sont en bien triste état, pour de sinistres causes. Des sociétés qui devaient servir de modèles à toute la planète ont échoué face à la haine de certains chefs de guerres et des armées régulières et rebelles, pour les choses qu’ils ne comprennent pas, parce qu’elles sont différentes et originales. La guerre transforme les gens. La Terre est en colère à présent et pour ces raisons elle a jugé les hommes et a rendu son verdict.
Le temps est venu pour l’homme de s’améliorer, de faire amende honorable ou de disparaître de la planète. Mais peut-être que la race humaine vaut quand même la peine que l’on se batte pour elle. Je serais toujours là pour elle et je la protègerai jusqu’à la fin du monde. Le livre de l’histoire de l’humanité ne doit en aucun cas être refermé. L’homme a évolué à travers les siècles. Et pourtant, si nous réfléchissons bien nous pouvons nous rendre compte qu’il n’a pas réellement changé. Mais ce n’est pas une raison pour perdre espoir. Nos échecs et nos fautes servirons d’exemples à ne pas suivre pour nos enfants et les générations d’après. Car après tout, ce sont eux qui forment la véritable nouvelle race humaine. Ce n’est pas en nous inspirant des modèles du passé que nous construirons un avenir meilleur.
La civilisation a échoué et il suffit de regarder autour de nous pour nous en convaincre. Les villes que nous avons bâties, les rêves qui ont été détruits, comment nous avons créé des différences entre nous. Le passé a été éliminé en quelques secondes. Les plus forts ont réussi à survivre, et les faibles, eux, sont rapidement en train de disparaitre. L’être humain est insatiable, il veut toujours plus d’argent, des terres, le pouvoir absolu ; de tout temps, il s’est mis à vouloir possédertout et n’importe quoi, une tare qui lui sert d’héritage. Cela semble lui donner la sensation d’exister, d’être quelqu’un d’important, d’être l’égal des dieux. Il s’est donc mis à mentir et continue de le faire, à trahir, à tuer son prochain en cherchant et trouvant des justifications à ses actes, alors qu’il n’y en a jamais eu. Et au final, l’Homme a tout perdu, encore une fois et ne croyons plus au monde dans lequel nous vivons. Nous ne pouvons pas continuer de rester comme ça, nous allons devoir prendre une décision ; Soit accepter le monde tel qu’il est et à brève échéance, disparaître, soit nous devons le changer et faire en sorte de le rendre meilleur.
Certes notre monde a encore évolué et celuialternatif qui nous a été offert est tel que j’aurai préféré ne jamais le connaître.4000 ans d’histoire et de brassage de dizaines de cultures qui ont, au fur et à mesure, laissé leurs empreintes dans la société tunisienne, dans ses valeurs et sa génétique. Qu’en avons-nous fait ? Il n’aura suffi que d’une décennie pour que tout cet héritage parte en fumée. Certaines âmes damnées s’en sont retournées au pays après des années d’errance et d’exil. Mais ce n’était pas un retour aux sources à la recherche de leurs racines. Dans leurs bagages, ils nous ont amené des cadeaux empoisonnés, la haine de l’autre différent, la rancœur, ce ressentiment tenace capable d’imprégner une personnalité jusqu’à la détruire de l’intérieur, la peur, le mensonge et le mépris, la violence aveugle et le vulgaire pour faire notre malheur. En revenant, ils se sont jurésde mettre à bas la Tunisie que nous connaissons, de détruire le pays et sa population qui les ont, à un certain moment, reniés par ignorance ou indifférence, …, Ils se sont jurés de regagner le temps qu’ils ont perdu ; ils ont attendu le moment propice, tapis dans l’ombre en ruminant leur rancune tenace, et finalement leur patience a trouvé une opportunité, celle de l’insurrection de 2010-2011.Ce fut le retour des enfants prodigues ; ils sont revenus au pays, mais non pas pour appliquer ce qu’ils ont appriscomme facteur de progrès sur le plan politique, le système économique, … Ils sont revenus pourmettre la Tunisie à genoux et la saigner de ses richesses, lui donner la leçon qu’ils s’étaient jurés de lui infliger.
Ils détestent la Tunisie comme seuls peuvent haïr ceux qui n’ont pas d’histoire ni d’existence, si ce n’est qu’à travers leur haine. Elle les submerge et prend leur contrôle.Ils ne sont que chapitre de faits divers, criminels, tueurs d’innocents et xénophobes, des marginaux, des personnes en transhumance qui méprises les lois… ils détestent l’histoire de ce pays qui aura à jamais honte de les avoir enfantés pour ce qu’ils ont fait et feront encore.La multipolarisation politique de l’Etat, l’atomisation de la raison,et la nostalgie illusoire d’un gouvernement centralisé fort, planent au-dessus de la dixième année du déclenchement de la révolution tunisienne de 2011. Le melting-pot politique au pouvoirou un autre de remplacement, après l’éviction de celui-ci, devra tôt ou tard mener les réformes attendues et que le chef de l’Etat avait promises lors de son élection ; mettre en place la Cour constitutionnelle et organiser un Etat de droit au service du peuple, déjà reportées à de nombreuses reprises, s’il veut que la République tunisienne perdure et redevienne l’exemple d’une démocratie réussie dans unMonde arabe archaïque, obsolète et rétrograde. Dans l’immédiat, le pays tend à retomber dans ses anciens travers autoritaires, en raison des dissentions institutionnelles et notamment du manque de volonté politique des autorités pivots au pouvoir, nationalistes et islamistes ou incolores, à mettre en œuvre la Constitution de janvier 2014 de manière effective et une gouvernance saine.
Une dérive qui pourrait conduire à une guerre civile
Cette dérive autoritaire s’explique en partie par la nostalgie des régimes précédents que ressent en filigrane la première tête de l’exécutif. Il faut dire que toute l’histoire de la Tunisie n’a été qu’une succession d’autocraties qui a fini par résonner comme une fatalité politique convenable chez la majeure partie des Tunisiens et le Président de la république n’y déroge pas. Ce phénomène s’inscrit en toile de fond, dans une querelle ouverte entre les trois présidences constituées de l’Etat. Des déclarations de guerre, avec des menaces fusant de toutes les directions. Des harangues et interpellations et des réactions, suivies de contre-réactions, à n’en plus finir. Le Président de la République hausse le ton, menace, parle de dossiers en sa possession, de guerre contre ceux qui minent l’Etat, et fait allusion à de très prochaines représailles de grande envergure. Le Président du parlement, feignant la discrétion née de sa victimisation factice, laisse à quelques-uns de ses proches vassauxla basse besogne de répondre auxallégations du Chef de l’Etat et de contre attaquer par la diffusion,sur les réseaux sociaux, du sempiternel discours haineux des islamistes, dont leurs tenants ne peuvent plus user dans les enceintes officielles. Dans ce conflit il n’y a pas de quartier et tous les coups sont possibles, le Président de la République menaçant d’avoir recours àl’armées et aux forces de sécurité, le président de l’ARP promettant de mobiliser les milices armées du parti Ennahdha. Ce pourrait alors devenir une guerre civile ouverte dans laquelle le peuple seraitutilisé comme enjeu, barricade et/ou comme instrument, pour finalement en payer le prix fort.
Cette tendance est significative et réclame la vigilance de toutes les parties prenantes
Aujourd’hui notre pays se doit d’endiguer cette dérive, à la fois pour éviter toutes violences fratricides, toutes nouvelles opérations terroristes djihadistes ou un retour de l’unipolarisation politique qui mènerait à l’avanie de la démocratie ; et pour reprendre la trajectoire démocratique exemplaire entraperçue depuis les vagues de protestations de 2011 dans le Monde arabe, mais qui s’est interrompue depuis. De manière à prévenir d’éventuels débordements, les acteurs politiques tunisiens doivent baisser le ton et faire abstraction de leurs animosités personnelles et plutôt s’engager à renforcer les institutions de l’Etat, en allant de l’avant et non en marchant à reculons comme le font souvent les écrevisses. Ils doivent s’atteler rapidement à restaurer l’image d’un Etat présent, servant l’intérêt général et au service de la population et de son bien-être ;mettre en place les institutions que réclame la démocratie, comme une Cour constitutionnelle, juridiction suprême véritablement indépendante et impartiale et surtout, non politisée et non-subordonnée à l’islamisme rétrograde comme la voudrait Ennahdha et ses vassaux ; il en va aussi de mêmedes instances constitutionnelles indépendantes, déjà ajournées à de nombreuses reprises et qui doivent constituer les remparts et garde-fous contre les abus et l’arbitraire des tenants du pouvoir.
Les efforts obstinés menés pour contenir les frasques de la coalition parlementaire, des partis de l’opposition et de l’institution gouvernementale prise en tenailles entre le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et Annahdha, retardent la mise en œuvre effective et rationnelle de la Constitution du 26-27 janvier 2014, qui doit d’abord être révisée pour la laver de ses scories et contradictions ;ils fragilisent toutes les institutions de l’imperium, y compris l’administration et cela ne peut plus durer. Dans un contexte de pandémie planétaire, de marasme économique, financier et monétaire, la nostalgie légitime d’un Etat fort, à l’image de celui que l’ancien régime prétendait défendre, se répand. Mais pour renforcer l’Etat et faire face aux évènements imprévus, tels que la pandémie, de nouvelles attaques djihadistes d’ampleur, des émeutes incontrôlables ou la vacance provisoire ou définitive de la gouvernance, le pays est contraint de consolider les brèches dans ses institutions en respectant et en mettant en œuvre sainement sa Constitution.
La dérive autoritaire actuelle a peu de chances d’aboutir à l’établissement du régime fortsouhaité, si ce n’est un substitut comparable à l’ordre ancien ; les divisions politiques et socioéconomiques sont trop nombreuses et la liberté de ton qui s’est installée dans les media notamment sociaux, au cours des dernières années, grève gravement toute crédibilité des formations politiques en présence. Même les tentatives visant à instaurer un climat de peur parmi la population se verraient opposer de fortes résistances, s’il n’y avait eu le Sars-Cov-2 qui s’est mêlé de la partie avec tous les atouts maîtres dans son jeu. Autrement dit, la gouvernance n’en serait pas plus efficace et les conflits étouffés finiraient par resurgir de manière plus violente qu’elles ne le font actuellement.
Plus que jamais ennemis et par l’effet du sort, appelés à devoir coopérer
La Cour constitutionnelle dont le rôle est fondamental dans les cas de crises, politique et institutionnelle, n’est instaurée que sur le papier, tant elle est crainte par toutes les factions. Les instances constitutionnelles indépendantes incarnant les principes, d’intégrité, d’impartialité, de dignité, de transparence et de neutralité, considérés, dans le sillage du soulèvement de 2010-2011, comme un antidote aux maux de l’Etat et de l’administration publique, sont encore absentes, et les instances administratives indépendantes en exercice manquent d’autonomie, de neutralité et d’efficacité. Les échéances électorales susceptibles de réinitialiser le système et de mettre à l’épreuve lesformations politiquessont encore loin à venir. Le processus de décentralisation, quiaurait dû se traduire notamment par l’élection de Conseils régionaux, s’enlise et est étranglé par la corruption,la nonchalance, la mauvaise gestionet le laxisme des responsableset hauts fonctionnaires.
Principes constitutionnels et réalité du jeu politique
La Tunisie est dans une période d’incertitude, écarteléeentre la Présidence de la République, le chef du gouvernement qui fait cavalier seul, le gouvernement en arrêt et Annahdha qui surenchérit, prêt à lâcher ses chiens dans les rues.Alors que l’écart se creuse entre les principes constitutionnels et la réalité du jeu politique actuel, entamer un débat comme le propose l’UGTT reviendrait à envenimer les hostilités par l’ouverture d’autres fronts, et ce dans un contexte national et international où les défenseurs des régimes autoritaires ont le vent en poupe. Il convient donc d’éviter d’ouvrir la boite de pandore.Lorsqu’une attaque islamistedjihadiste d’ampleur frappe le pays, ou frappe un autre Etat, et que le nom de la Tunisie est évoqué, la bipolarisation islamiste/anti-islamiste se rejoue sur la scène médiatique, même si les citoyens ordinaires y prêtent beaucoup moins d’attention qu’en 2013-2014.
Un régime qui tente de se présidentialiser
Par son interventionnisme contraire à l’esprit de la Constitution, mais conforme à sa légitimité d’élu au suffrage universel, K. Saïed tente d’accaparer les canaux de discussion politique, pour personnaliser les mécanismes de gestion de crise qui dépendent de plus en plus de son maintien à la tête de l’Etat.Il intervient d’abord activement sur les équilibres et le fonctionnement de la coalition majoritaire. Il prend des initiatives personnelles et non concertées pour maintenir sous tension et forcer parfois le trait de la rivalité entre la présidence de la République et le parti islamiste, comme adversaire principal sur le plan décisionnel. Il tente ensuite de mettre en avant son identité politique moderniste peu évidente pour éviter, notamment, un désaveu populaire jeune.Par ailleurs, son conflit larvé avec le chef du gouvernement, a cassé les relations de ce dernier avec Annahdha.Alors qu’il faisait preuve d’une autonomie conforme à ses prérogatives constitutionnelles de premier responsable du pouvoir exécutif, le chef de l’Etat lui a demandé de démissionner. Le Chef de l’Etat tente alors de lui retirer certaines de ses prérogatives en accroissant le pouvoir du Conseil national de sécurité qu’il préside. Le Chef du gouvernement espérait se positionner comme le centre d’un nouvel axe politique capable de se distancer de l’affairisme politique et d’attirer les compétences tout en composant avec les forces sociales et notamment les syndicats. Il espérait ainsi exploiter les faiblesses de la coalition majoritaire et de ses partis pivotsainsi que le conflit qui les opposait au chef de l’Etatet se positionner comme seul arbitre.
Le président de l’ARP gère son parlement comme un ministère, les interventions des députés sont cosmétiques.Le Chef du gouvernementrecherche desalliés en amont avecEnnahdha et dans une moindre mesure avec les partis de la coalition majoritaire pour contrer le Chef de l’Etat, ce qui tend, à dénaturer le rôle de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et à l’affaiblir. Les parlementaires désabusésse lancent dans divers projets, mais sans structure, et n’ont aucune d’idée claire de leur travail. L’agenda législatif,qu’ils ne connaissent pas,leur est imposé au dernier moment. Les lois sont adoptées avec peu de discussion, à l’emporte-pièce. Ainsi, le parlement, malgré l’ambiance démocratique que l’opposition tente de préserver en y ouvrant des polémiques, risque de devenir une médiocre chambre d’enregistre¬ment de décisions politiques, jouet de groupes extrémistes islamistes. Le décalage entre les principes constitutionnels et la réalité du jeu politique actuel est, dès lors, de plus en plus patent.
Ainsi, en investissant peu dans le renforcement des institutions démocratiques, la classe politique maintient le pays dans un état de transition sans fin qui affaiblit l’Etat, entretient la coalition et diminue la polarisation, mais personnalisent les canaux de discussion politique et de gestion de crise, augmentant les probabilités de conflits violents si l’un venait à disparaitre. Même si l’Etat appelle de ses vœux la Cour constitutionnelle, l’absence de cette institution, fait courir le risque d’une transmission non constitutionnelle du pouvoir, qui renforcerait les arguments d’une reprise en main autoritaire.
Renouer avec l’autoritarisme, un pari risqué et peu réaliste
A priori, l’affaiblissement de l’ensemble des institutions nationales donne raison aux « anti-printemps arabe », souvent nostalgiques de l’époque présidentialiste. En demie teinte, ils affirment que la seule manière de sauver le pays est de reconcentrer les énergies et les moyens d’action aux mains d’un pouvoir exécutif monolithique solide, homogène sur le plan idéologique et de renouer avec l’hyperprésidence. Cette fuite en arrière se justifierait par le caractère artificiel, non adapté à la culture politique tunisienne, et dysfonctionnel, des institutions créées en 2014. La greffe démocratique ne semble pas prendre, comme l’attesterait la dispersion des centres de pouvoir, la corruption des politiciens et les débats inutiles. Le bruit de fond selon lequel la démocratie n’est pas fonctionnelle en Tunisie, s’amplifie et encourage certains intellectuels médiatiques à attaquer l’en¬semble tunisien, en particulier la Constitution, ne serait-ce que par populisme.
ils oublient que si cette Constitution est ambigüe sur les prérogatives des deux têtes de l’exécutif, elle devait faire figure de traité de paix entre les forces politiques libérées par le soulèvement de 2010-2011. Vouloir l’amender alors qu’elle n’a pas encore été mise en pratique et que la classe politique n’a pas donné au régime parlementaire mixte les moyens de fonctionner, pourrait soit faire renaitre les conflits idéologiques et confessionnels censés avoir été réglés durant le processus constitutionnel de la période 2011-2014, soit conduire à un durcissement significatif du régime par un coup de force. Les forces en présence s’y préparent déjà. Quid de la démonstration d’Ennahdha du 27 février 2021 dernier ; quid du discours du Chef de l’Etat lors de la célébration des forces armées et des démonstrations de soutien qui ont suivi ; quid de l’interventionnisme américain par l’intermédiaire de son ambassadeur en Tunisie, lequel a rendu visite au président de l’ARP/Ennahdha et à la présidente du PDL. Qu’en est-il ressorti ? Certainement rien de bon pour le peuple et rien de mieux pour le pays. Certains semblent déjà avoir décidé du sort de la Tunisie. Soyons vigilants.
Même si l’euphorie révolutionnaire de l’après 2011 est retombée et que l’alliance passe plus de temps au service de son propre maintien qu’à l’application des réformes, le pays continue d’avancer, bien que de façon peu linéaire et aventuriste. «Alea Jacta Est» dirait Jules César!
Monji Ben Raies
Universitaire,
Enseignant et Chercheur en Droit Public et Sciences politiques
Université de Tunis El Manar
Faculté de Droit et des Sciences politiques de Tunis