News - 23.02.2021

A qui profite la Pandémie? Les mensonges d’État construisent l’histoire officielle

A qui profite la Pandémie ? Les mensonges d’État construisent l’histoire officielle

Par Monji Ben Raies - Depuis bientôt une année, nous vivons une situation surréaliste qui occasionne différents impacts sociétaux et des réactions propres à chaque personne touchée. Nous sommes forcés d’accepter d’être dérangés, de ralentir, de changer nos habitudes. Vivre avec la menace du coronavirus au quotidien. Plusieurs éprouvent de l’anxiété, alors que d’autres vivent dans le déni. L’épidémie de coronavirus et la peur qu’elle suscite sont les miroirs de nos angoisses et de nos obsessions les plus profondes. Elles révèlent ce que nous préférerions ne pas voir. Elles viennent “nous rappeler que les frontières, par définition, sont poreuses. On aura beau les fortifier, elles seront davantage des membranes vivantes que des murs inorganiques”, écrit Michael Marder dans le New York Times. Ce n’est pas en se barricadant contre tout que l’on trouvera des réponses à l’urgence, à la crise pandémique. Ce qui manque aujourd’hui, ce sont des décisions transnationales dans le cadre d’une vraie gouvernance mondiale transparente. Durant cette pandémie du coronavirus Sars-Cov-2, certaines théories circulent, notamment celles liées à la recherche de traitements et de vaccins ou qui ont trait aux raisons qui expliqueraient cette éclosion nouvelle et qui pourraient en être les véritables responsables.

Il y a une catégorie de population pour qui la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an est une bénédiction ce sont les plus riches, les milliardaires. La fortune de ces derniers aurait augmenté de près de 30%, lors de la première vague du Covid-19. La crise économique qui accompagne la crise sanitaire, qui conduit à des centaines de milliers de destructions d’emplois et à une baisse drastique de la croissance, ne touche pas les plus fortunés de la planète. Les inégalités ont augmenté en ces temps de crise sur deux niveaux, les inégalités de revenus et les inégalités de patrimoine. En réalité, un cadre a une possibilité plus importante de télétravailler qu’un ouvrier ou un employé. On a une augmentation des inégalités de patrimoine non seulement parce que les riches se sont enrichis, mais, en même temps, parce que les pauvres se sont appauvris. Cette crise nous montre que notre système économique est beaucoup plus favorable aux détenteurs de capital, c'est-à-dire aux gens qui gagnent de l'argent parce qu'ils sont propriétaires du patrimoine, qu’aux gens qui gagnent de l'argent, tout simplement parce qu'ils travaillent. Les impôts ont eu tendance à augmenter sur le travail depuis quarante ans et à baisser sur le capital. La globalisation fait que le capital est extrêmement mobile ; il peut échapper à l'impôt beaucoup plus facilement que le travail. Et donc, les gouvernements ont réagi en augmentant plutôt les impôts sur les salaires et la consommation, et en baissant les impôts sur le capital, sur les bénéfices des sociétés. Une solution économique serait de taxer davantage les hauts revenus, les patrimoines et les multinationales, qui ont accumulé des bénéfices et dont le taux d'imposition a baissé. Mais la décision de changer et de lutter contre ces inégalités et la paupérisation de la population, passe bien plus par un choix politique que par une solution purement économique. Maintenant, dire si cette solution économique va être adoptée, est une réflexion politique, une réflexion qui doit nous dire si on peut se retrouver dans des conditions favorables à l'adoption de ce genre de mesures.

Un virus complexe

La pandémie a fait, depuis la fin du mois de décembre 2019, jusqu’à aujourd’hui, plus de 2,38 millions de victimes dans le monde, selon un bilan établi samedi 13 février 2021 par l'AFP, à partir de sources statistiques officielles. Le Monde occidental est très gravement touché. Après les Etats-Unis qui comptent environ 485.000 morts, les pays les plus endeuillés sont, le Brésil (240.000), le Mexique (173.000), l'Inde (156.000) et le Royaume-Uni (117.000). L'Iran est par ailleurs le pays du Moyen Orient le plus frappé par la pandémie avec près de 60.000 décès sur plus de 1,5 million de personnes contaminées. En Amérique latine, le Pérou a enregistré son record d'hospitalisations, avec 14.333 patients hospitalisés. Triste bilan que celui-ci, à l’issue de la première décennie du troisième millénaire ; avec des airs d’apocalypse, comme l’épidémie de peste qui a marqué la fin de la Rome d’Occident. Pour la première fois, la civilisation humaine est à l’arrêt et attend son jugement et le sort que la fortune lui réserve. Une nouvelle fois, les cavaliers sont libérés et chevauchent sur la Terre parcourant le monde des Hommes, ‘’Mort’’, ‘’Guerre’’, ‘’Famine’’ et ‘’Pestilence’’.

Le coronavirus cause de la pandémie Covid-19 est un virus trop complexe, trop sophistiqué, pour être un organisme naturel. Aussi pourrait-il très probablement s’agir d’un produit de laboratoire, une chimère issue de l’ingénierie génétique, créée à partir d’un organisme naturel, comme par exemple le coronavirus de la grippe espagnole de 1918 ou un autre. Le coronavirus de Wuhan présente de nombreuses similitudes avec le SRAS de février 2003 (syndrome respiratoire aigu sévère, maladie respiratoire virale causée par un coronavirus, le SRAS-CoV.) et le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient, maladie respiratoire virale grave causée par le MERS-CoV et signalée en Arabie saoudite en 2012) Les apprentis sorciers de la génétique lui auraient ajouté quelques facultés supplémentaires pour en faire une arme (biologique) potentielle, utilisable dans l’éventualité de quelques conflits, comme seuls savent en créer des savants fous à la solde d’Etats voyous, paranoïdes et hégémonistes. L’OMS elle-même, après une période de négation, n’écarte plus l’hypothèse d’un complot d’Etat (en l’occurrence la Chine ou un groupe d’Etats associés) ayant présidé à la création du monstre qui menace toute l’Humanité. Pour l’immédiat, cependant, l'enquête de l'OMS à Wuhan sur les débuts de la pandémie s'est achevée sans conclusions définitives, la Chine émettant des réticences et rechignant à communiquer les données qu’elle a collectées sur les débuts de la Pandémie, en décembre 2019. Les experts de l'OMS pensent que la diffusion du virus Covid-19 a son origine dans les chauves-souris, renards volants, et qu’il pourrait avoir été transmis à l'Homme via un autre mammifère, qui aurait servi de vecteur secondaire. En revanche, Ils ne savent ni où ni quand la pandémie a réellement commencé, même si aucun foyer d'importance n'a été signalé à Wuhan ou ailleurs avant décembre 2019.

Deux théories se font alors jour et qui sont plausible, contrairement à celle d’un animal non encore identifié à ce jour et qui aurait été le vecteur initial du virus. On veut nous faire croire que l’équipe internationale, composée notamment de scientifiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), n'a toujours pas identifié l'animal porteur, à l'origine de la maladie. Si c’est réellement le cas, ces messieurs seraient experts en quoi ? certainement en ignorance. De toutes évidence, il s’agit d’une couleuvre trop grosse pour être avalée, un écran de fumée pour détourner l’attention de curieux, de l’essentiel. Autre hypothèse possible, c’est que l’animal inconnu des experts, ayant servi de cobaye aux expériences bactériologiques, porteur du virus génétiquement modifié, s’est échappé d’un laboratoire. Selon Richard Ebright, biologiste moléculaire à l'Université Rutgers de Piscataway, New Jersey, le virus du SRAS s'est échappé plusieurs fois d'installations de confinement de haut niveau à Beijing. Le laboratoire en question semblerait être l'institut de virologie de Wuhan, lequel cacherait probablement des installations d’un autre ordre stratégique, compte tenu des hésitations du gouvernement chinois à coopérer avec la commission malgré l’urgence. Le seul laboratoire en Chine avec une autorisation de niveau 4 qui effectue des recherches sur des agents pathogènes mortels est le ‘’Wuhan National Biosafety Lab’’, situé dans la ville même où l’épidémie a commencé, autorisé à travailler avec les agents pathogènes les plus dangereux au monde, les pathogènes de niveau BSL-4 (biosécurité de niveau 4). BSL-4 est le plus haut niveau de confinement biologique ; ses critères incluent le filtrage de l'air et le traitement de l'eau et des déchets avant qu'ils ne quittent le laboratoire ; stipulant que les chercheurs changent de vêtements et se douchent avant et après l'utilisation des installations de laboratoire. Aussi est-il légitime de verser dans la théorie du complot d’Etat et de faire face à une dure réalité, le peu de cas que les Etats du monde peuvent faire de l’être humain. Il est une autre réalité, c’est que le monde est gouverné par le capital. Ce sont les plus grandes entreprises transnationales qui contrôlent la planète et président à son devenir. Le monde est en crise et le modèle économique libéral est à bout de souffle, tout comme l’est avec lui, le système monétaire international. Les Etats de la planète sont tous endettés et les rouages du système financier international tournent à vide à partir de cet endettement généralisé. Réinventer un modèle nouveau de substitution serait la solution, pour réinitialiser la machine économique mondiale ; mais cela aurait des conséquences si importantes, si déterminantes, que certains Etats ne sont pas prêts à les assumer, comme les USA ou l’Europe. Le monde est piloté par les détenteurs du pouvoir économique. Les Etats ont été absorbés par les grandes entreprises et par les riches. Changer le modèle économique libéral et mettre en place un modèle économique de substitution, comme le modèle d’économie circulaire, aboutirait à une redéfinition de la carte de la puissance, à une redistribution des cartes et les puissances économiques d’aujourd’hui pourraient ne plus l’être dans la nouvelle configuration du système d’économie mondiale. La Mondialisation de l’économie a conduit à l’uniformisation des systèmes économiques sur le modèle libéral d’économie de marché et à une standardisation massive des produits. Les puissances d’aujourd’hui ne veulent pas prendre le risque de perdre leur rang mondial. Par contre des Etats émergents comme la Chine, l’Inde et d’autres seraient disposés à donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Et d’ailleurs ils y auraient tout à gagner, compte tenu de leur large avantage démographique. Même en perdant quelques millions d’habitants ils resteraient les premiers en ce domaine. La population humaine s’accroit à un rythme accéléré au point que nous serons 2 milliards de plus dans 50 ans.

L'incompétence des Etats

Par ailleurs, la crise du Covid-19 a révélé l’incompétence des Etats à gérer une plaie comme une pandémie ravageuse ainsi que leurs faiblesses de gouvernance, qu’elles soient institutionnelles, logistiques, financières ou personnelles. Cette crise dénonce les maux d’un monde fondé sur un système corrompu et inhumain, légalisé. Le système mondial est peu organisé, avec certes de grandes forces, mais indéniablement d’énormes faiblesses. Le monde va certainement se retrouver face à un choix, soit se renouveler, se réinventer et se redonner du souffle, soit perdre ses acquis face à un retour à l’individualité et se radicaliser. Les grandes unités régionales n’ont pas réussi et tendent à se défaire. Devant ce tableau certaines entités occultes ont dû se rendre à l’évidence que le remède devrait être une thérapeutique de choc. Il est d’ailleurs bien connu que certains évènements violents peuvent permettre de résorber les crises. Il est par exemple indéniable que c’est la seconde guerre mondiale qui a permis de solutionner la crise économique survenue dans les années 1930.

Une nouvelle guerre froide

Certains Rassemblements annuel et informel mettent en relation des personnalités très influentes du globe et des Etats principalement développés. Ces derniers qui sont pour la plupart issus du monde de la diplomatie, des affaires, de la finance, de la politique et des médias discutent sur des artels en matière de développement sous toutes ses formes. Le Forum Economique Mondial de Davos, par exemple, est un rendez-vous annuel de l'élite politique et économique mondiale, se tenant habituellement dans la station de ski suisse de Davos. Chaque année se tient en ce lieu, à la fin du mois de janvier, le Forum Economique Mondial (World Economic Forum, WEF) qui réunit pendant quelques jours un parterre sans égal de grands patrons d’entreprises et de dirigeants politiques venant débattre des problèmes de la planète. Le Forum symbolise la toute-puissance de l'argent et les dérives de l'ultra-libéralisme. Mais dans la conjoncture actuelle, sont aussi pointés du doigt des complotistes du covid19 comme tous les hauts gradés de la ‘’pharmacratie’’ et les ‘’vaccinalistes’’. En janvier 2021, le président chinois avait mis en garde le monde occidental développé contre une "nouvelle guerre froide" et avait posé la Chine en championne du multilatéralisme, à l'ouverture du Forum économique mondial 2021, Covid-19 obligeant, au format complètement virtuel. À l'ouverture du Forum de Davos, la Chine avait plaidé, lundi 25 janvier 2021, en faveur d'une coordination accrue des politiques macroéconomiques et d'un renforcement du rôle de gouvernance économique du G20, en évoquant une reprise "assez agitée", après la crise du coronavirus. Par ailleurs la Chine a conditionné la promotion de la coopération internationale sur le Covid-19, pour autant qu'elle n'implique pas qu'une enquête soit menée sur la transmission interhumaine du virus qui a conduit à sa dissémination à toute la planète. Il est donc tout à fait possible de supposer que ce soient les pays du G20 ou du G7 qui aient mis au point cette stratégie du Covid-19, comme électrochoc, pour faire redémarrer la machine de l’économie mondiale, lui donner un grand coup de pied salvateur, sans bouleverser profondément l’ordre ancien. La pandémie permet dans la foulée de réduire la population mondiale, de ralentir sa progression numérique en réduisant les contacts humains, de consolider l’autorité et la maîtrise des Etats sur leur population et de remettre le compteur financier à zéro quant à l’endettement public des Etats. Ces effets devraient être vécus dans la décennie en cours, 2020 – 2029, comme ce fût le cas dans l’histoire, les pandémies étant efficaces pour formater la carte du monde et réinitialiser les sociétés humaines. C’est le bouton ‘’RESET’’ de la régulation sociétale, qui efface tout et qui permet de recommencer.

Un catalogue de questionnements et de critiques a émergé dans le débat public, depuis le printemps dernier sur la gestion des masques, les effets potentiellement délétères du confinement, l’origine du virus, l’obtention dans des délais miraculeux d’une panoplie de vaccins et la gestion de leur distribution, ou encore le rôle des lobbies pharmaceutiques dans les jeux d’influence et rapports de force. Il faut dire que depuis la nuit des temps, l’être humain a orchestré des complots, souvent pour l’argent ou pour le pouvoir. Les dernières décennies ont d’ailleurs été marquées par des complots qui sont passés à l’histoire, que ce soit le scandale du Watergate ou le récit sur les armes de destruction massive en Irak, qui en fait n’existaient pas. Le ‘’syndrome du maître du monde’’ a pris une autre dimension avec la Mondialisation. La pandémie de COVID-19 pourrait donc reposer sur un vaste complot mondial. Par exemple, le virus pourrait avoir été créé en laboratoire et la pandémie pourrait avoir été orchestrée par des terroristes d’une autre envergure, des potentats économiques. Puisque des complots réels ont pu se produire dans l’histoire récente, pourquoi ces théories ne seraient-elles pas plausibles ? Il y a eu de réels complots d’Etats et les gouvernements ont trop souvent menti à leurs citoyens par le passé. C’est donc la véracité de ces complots d’Etats qui amène de nombreuses gens à accorder de la crédibilité aux théories du complot. Le scandale du Watergate, dans les années 70, et celui, dans les années 80, d’Iran- Contrat qui impliquait une vente secrète d’armes à l’Iran, ont vraiment miné la confiance des citoyens en leurs gouvernements. Lors de l'édition 2020 du World Economic Forum (WEF), l'apparition en Chine d'une mystérieuse pneumonie ne suscitait encore qu'une vague inquiétude. Un an plus tard, le monde est toujours aux prises avec une pandémie qui a déjà tué plus de 2 millions et demi de personnes, et fait perdre 225 millions d'emplois selon l'Organisation internationale du travail, ce, alors que les grandes fortunes mondiales n'y ont pas laissé une seule plume.

L'optimisme qui a prévalu en novembre 2020 quand les vaccins sont devenus réalité n'est plus de mise, avec l'imposition de nouvelles restrictions, la progression de variants du coronavirus et des retards qui s'accumulent dans la livraison des doses.

Monji Ben Raies
Universitaire, juriste internationaliste
Enseignant en Droit public et Sciences politiques
Université de Tunis El Manar
Faculté de Droit et des Sciences Politiques de Tunis

 

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