News - 17.02.2020

Les impasses constitutionnelles en Tunisie post 2019 : Colloque ce jeudi 20 février à la Faculté des Sciences juridiques

Les impasses constitutionnelles en Tunisie post 2019 : Colloque ce jeudi 20 février à la Faculté des Sciences juridiques

Quelle coïncidence ! Alors qu’expire ce jeudi 20 février le dernier délai imparti à Elyès Fakhfakh pour former son gouvernement, juristes et politistes se penchent ce même jour sur l’inextricable question des «nouveaux équilibres constitutionnels et politiques consécutifs aux élections de 2019 en Tunisie ». A l’initiative du Laboratoire de recherche en Droit international, Juridictions internationales et Droit constitutionnel comparé (présidé par Sana Ben Achour), au sein de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, un colloque y sera dédié avec la participation d’intervenants tunisiens et étranger, et en partenariat avec la fondation allemande Konrad-Adenauer-Stiftung.

Les élections législatives et présidentielles de 2019, soulignent les organisateurs, ont été celles des grands chamboulements. La vacance du pouvoir, consécutive au décès inattendu du président de la République en exercice Béji Caïd Essebsi, ont été un accélérateur de la séquence électorale et un révélateur des «impasses constitutionnelles». Entre «formalités impossibles», bricolages constitutionnels et nouveau calendrier, c’est tout le processus électoral, placé en ses différentes phases sous l'autorité d'une ISIE sous haute tension, qui s’en est trouvé perturbé. Il y a bien des manières de lire l’instant électoral du pays, instant démocratique fondateur, s’il en faut. C’est dans ce sens que nous tiendrons ce colloque où des juristes tunisiens de toutes les universités de droit en Tunisie analyseront les questions politiques et constitutionnelles de ces élections ainsi que leurs enjeux et zones d’ombre.

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Jeudi 20 février 2020
à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis