Leaders El Arabiya fête son 50e numéro
Avec la parution du numéro de février, la revue Leaders El Arabiya aura bouclé son 50e numéro. A l’origine, un simple supplément de l’édition francophone, Leaders El Arabiya elle a commencé à voler des ses propres ailes en 2016. Une véritable gageure au moment où la presse papier est confrontée à des difficultés incommensurables dues en grande partie à la concurrence féroce que lui livre la presse électronique. Cet évènement est l’occasion pour les collaborateurs de la revue de se remettre en question afin d’affiner leurs contributions de manière à répondre aux attentes des lecteurs et ces derniers de donner leurs avis sur le contenu de la revue.
« Le nouveau gouvernement et le défi social » : tel est le titre de la couverture de ce numéro. Dans son éditorial, le directeur de la rédaction observe : « Il ne suffit pas que le nouveau gouvernement dispose d’une ceinture politique la plus large possible à l’intérieur et à l’extérieur du parlement, il doit aussi bénéficier d’un appui populaire qui lui garantisse un appui populaire et la durée qui est susceptible de lui épargner les chocs et les crises qui peuvent précipiter sa chute » il ajoute : « Ce que les Tunisiens attendent des mesures urgentes et pratiques pour éradiquer la pauvreté comme le montrent les mouvements sociaux, lutter contre l’inflation, l’assainissement des entreprises publiques, la montée de la violence la société.
Dans son style que les lecteurs apprécient, Abdelaziz Kacem écrit : « Le peuple veut rien moins que comprendre certaine évènements et notamment les crises que traversent le peuple depuis neuf ans surtout après le retour des tenants de « l’islam est la solution, l’installation de daech en Libye tout près de nos frontières, en plus de « la transaction du siècle » et le limogeage du représentants de la Tunisie auprès de l’ONU, le décès de l’activiste Lina Ben Mhenni et la polémique autour de la présence d’un groupe de femmes a polémique lors de son l’enterrement ». Quant à Mohamed Hsaïri, il établit un parallèle entre les deux congrès de Berlin, le premier tenu de novembre 1884 à février 1885 où le chancelier Bismarck avait joué un rôle déterminant et celui tenu du 19 janvier 2020.
Parmi les autres articles, on citera : le 50e anniversaire de la création du concours d'agrégation (une fierté de l'université tunisienne), Hédi Annabi, le martyr du devoir onusien, Mohamed Rachid Bey, le Bey tolérant, le poète et le mélomane doué et Bahi Ladgham, le leadership serein, souvenirs, témoignages et réflexions.