Face à l'hostilité de la quasi totalité des partis, le sort du nouveau gouvernement est incertain
5 jours après l’annonce de sa composition du nouveau gouvernement qui prévaut tant au sein de la classe politique toutes tendances confondues que dans l'opinion publique qui de toute évidence s'attendait à mieux. Il suffit de lire les réactions. Partout, il n'est question que d'incompétence, d'inféodation à Ennahdha, ce qui est le comble pour un un gouvernement qui s'était autoproclamé à la fois comme celui de compétences et d'indépendants, d'incompréhension à propos des critères de choix des ministres, de soupçons de conflits d'intérêts. Il est d'aiilleurs significatif qu"aucun parti n'ait exprimé jusque-là sa satisfaction, pas même Ennahdha qui a reconnu que «certaines nominations n'étaient pas appropriées»tout en affirmant son intention de voter pour la confiance. Face à cette levée boucliers, le chef de Gouvernement ne semble pa inquiet outre mesure, rejetant l'idée même d'accéder aux demandes insistantes de ses détracteurs en s'appuyant sur la constitution. Evitera-il le vote de défiance ce vendredi ? Cela dépendra de Qalb Tounès qui n'a pas pris encore une position nette, préférant monnayer son appui à prix d'or.