Révélations - Seydouna, l’égérie de Caïd Essebsi, morte de son double chagrin
Elle était ravie de retrouver la maison familiale à la Sénia Farhat, la Soukra, après quatre ans et demi « d’éloignement » à Carthage. La veuve du président Caïd Essebsi, son égérie, Saida Chadlia, « Seydouna », pour ses proches, n’a pas eu le temps de savourer longuement sa « relocalisation ». Prise d’un malaise subit, samedi soir, transférée d’urgence à l’hôpital militaire, elle rendra l’âme tôt ce dimanche matin, vers 6h20. Se funérailles, familiales, auront lieu lundi à 11 h du matin, indique un membre de la famille.
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Après le décès de son époux le 25 juillet dernier, elle était restée encore quelques jours à Dar Essalem, dans l’enceinte du palais présidentiel pour continuer à recevoir des visiteurs officiels venus de l’étranger présenter leurs condoléances. La maison familiale était repeinte et prête à l’accueillir. Seydouna voyait dans ce retour à la Soukra la fin d’une parenthèse officielle et la reprise d’une vie normale, entourée des ses enfants, petits enfants et proches.
Dans cette résidence qui n’a rien de particulièrement luxueux, sauf le raffinement du goût, chargée de vécus doux et harmonieux, le souvenir de Sil Béji est partout présent. Personne n’arrive encore à réaliser son départ, comme si tous pensent à un simple voyage, comme il en avait l’habitude. Seydouna, inconsolable, cherchait à cacher son chagrin, heureuse de voir les petits-enfants patauger allègrement dans la piscine. En fait, ce sont deux grands chagrins qui l’envahissaient : le décès de son compagnon, Sil Béji, et l’éloignement de son fils Hafedh, parti à l’étranger.
Samedi en début de soirée, Seydouna était affligée par cette double souffrance. "Je ne me sens pas bien", lâche-t-elle à un proche, avant de s’enquérir de la date de retour de son fils, Hafedh.
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Allah yarhamha! Allah yarhamhom! J'avais écrit dans mon article, intitulé "La République sauvée ! Hommage au Président Caïd Essebsi", paru le même jour de sa mort le 25 juillet au Journal Leaders, que "La mort du Président est une leçon de vie..."! Je serai tenté d'en dire autant pour celui de la regrettée Saida Chedlia Farhat, tant ils laissent, l'un comme l'autre, le souvenir d’un couple uni tout au long de leur vie… jusqu’au jour de leur mort. En ce jour du 15 septembre, qui coincide avec la journée internationale de la démocratie, où nous nous dirigeons aux urnes dans un ordre dispersé, puisse leur mort servir de leçon de vie, d'amour et d'unité pour tout le peuple tunisien!
ma famille et moi meme faisons tout nos condoleance a cette famille qui a perdu en si peut de temps leurs referents