Saida Garreche revient sur les circonstances du décès du président Caïd Essebsi

Dès qu’on avait appris, mercredi que le président de la République n’a pas signé le décret de grâce présidentielle en faveur de détenus, comme il est d’accoutumée, à la veille du 25 juillet de chaque année, on avait pressenti de mauvaises augures, révèle Saïda Garreche. Porte-parole de la Présidence de la République, elle a indiqué que les craintes des membres du cabinet se sont accrus en apprenant l’évacuation d’urgence, du président Béji Caïd Essebsi, en début de soirée, vers l’hôpital militaire de Tunis. Immédiatement, une réunion d’urgence a été convoquée au palais de Carthage pour envisager les différentes options et prendre les dispositions appropriées. Se maintenant en étroite liaison avec le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, les membres du cabinet, sous la conduite du ministre-directeur du cabinet, Nabil Ajroud, étaient à l’affut des nouvelles. Ils ne quitteront le palais que vers 3 heures du matin.

Très tôt, jeudi matin, ils sont tous revenus au palais. Dès la confirmation du décès, par le ministre de la Défense nationale, après constat médical, à 10h25, un premier communiqué de presse a été publié, peu avant 11 heures. Et les préparatifs nécessaires ont été engagés. D’un côté, le processus de transmission des pouvoirs par intérim au président de l’ARP, Mohamed Ennanceur, après la déclaration de vacance définitive. Et de l’autre, la cérémonie officielle d’hommage et les funérailles nationales qui auront lieu ce samedi.