Pourquoi le chef de l'Etat n'a pas paraphé la loi électorale amendée
Paraphera, paraphera pas. Le suspense aura duré jusqu’au bout, autrement dit, jusqu à l’expiration des délais prévus par la constitution, en l'occurrence vendredi zéro heure. Le président de la République n'a finalement pas paraphé la loi électorale amendée.
On s'y attendait un peu après l’intervention, vendredi soir, de Hafedh Caïed Essebsi à El hiwar ettounsi qui avait déclaré que le président de la République était décidé de ne rien faire qui risque de diviser les Tunisiens. Selon son fils, le chef de l'Etat s'adressera à la nation incessamment pour expliquer son geste. Mais d'ores et déjà, la polémique entre constitutionnalistes ne fait que monter, chacun y allant de ses arguments pour démontrer le bien ou le mal fondé de cette décision.
Mais ce qui est sûr pour le moment, c'est que l'Isie appliquera la loi électorale non amendée, faute de publication du texte amendé dans le journal officiel.