L'afflux des aides caritatives de l'étranger : «pas si désintéressées que ça»
« Nous saluons toutes les aides fournies par les pays arabes». Dire que cette phrase attribuée au ministre des Affaires étrangères a été critiquée sur les réseaux serait un doux euphémisme. C’est d’une levéede boucliers qu’il faut parler face à ces illustrations aides fournies par « les pays frères» ne pouvaient que susciter chez les Tunisiens un sentiment d’humiliation. Sommes-nous donc devenus un peuple de mendiants, se sont demandés des internautes. Le ministre a dû relativiser ses propos, soulignant qu’il fallait prendre le terme d’aide au sens de coopération entre les pays arabes. Il faut dire que le phénomène des repas collectifs sur les places publiques ou de distribution de produits alimentaires a pris depuis le ramadan des dimensions inégalées jusque-là. Les Tunisiens sont en en droit de s’en indigner d’autant plus les mobiles des « bienfaiteurs » ne sont pas si désintéressés que ça qu’il s’agisse des pays ou des hommes politiques. N'oublions pas que nous sommes à quelques mois des élections. En tout cas, certains le font au grand jour sans que l'Isie ou la Haica réagisse.