News - 28.02.2019
Amel Hachani, le bon choix à la tête de l’Office du Tourisme tunisien
Le tourisme chevillé au corps, en ADN, la tête à Paris, où elle avait officié avec brio, et le cœur à Djerba-Zarzis d’où elle revient après deux années des plus intensives, Amel Hachani est bien indiquée pour diriger l’Office national du Tourisme tunisien (ONTT), dans sa nouvelle version. Déjà promue en août dernier, par l’ancienne ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, au poste de directrice chargée de la direction centrale du Marketing à l’ONTT, elle est hissée aux plus grandes commandes, par René Trabelsi. Les deux ministres l’avaient bien pratiquée, appréciant en elle un tout-terrain du tourisme. Balnéaire, nautique, saharien, de ville, écologique, intérieur, de chasse et pêche, sportif, des congrès et autres : Amel Hachani assure de toute son énergie.
Diplômée de l’IHEC Carthage, elle avait immédiatement intégré l’Office, gravissant un à un ses échelons, en grades (elle est administrateur général) et en fonctions, alternant affectations en Tunisie et à l’étranger.
Avec René Trabelsi, qu’elle elle connaît de longue date, Amel Hacahani formera un duo hyperactif, en parfaite synergie. La conjoncture exige de l’opérationnel : ils savent faire. La reprise du secteur s’annonce prometteuse, il s’agit de soutenir et surtout de veiller à la bonne qualité de service : réceptif, accueil, hébergement, restauration, animation... Les autres grands maux de la restructuration de la dette des sociétés touristiques, de la réhabilitation des unités hôtelières, les mégas projets nécessaires, l’attraction de nouvelles grandes enseignes, et la formation, seront à prendre également en charge. Sans se faire d’illusion, en cette année électorale, et avec l’impératif de drainer un maximum de touristes étrangers et de recettes touristiques, on est beaucoup plus dans le tactique que le stratégique. Il va falloir cependant avancer sur deux pieds.