Forum de Davos 2019 : Mondialisation 4.0, tensions géopolitiques et économiques et ralentissement de l’économie mondiale
L’absence de Donald Trump, Theresa May ou Emmanuel Macron, retenus par la situation intérieure tendue dans leurs pays, ne diminue en rien l'importance de la 48ème édition le Forum économique mondial (WEF) qui se réunit à Davos du 22 au 25 janvier 2019. Ce grand rassemblement mondial de décideurs politiques et économiques réunira cette année pas moins de 60 chefs d’Etat et de gouvernement, 300 ministres et secrétaires d’Etat et 3000 participants du monde entier et de toutes les sphères d’influence, dont un grand nombre des présidents de top compagnies multinationales. Youssef Chahed sera de la partie. Shinzo Abe, Premier ministre du Japon, Jair Bolsonaro, président du Brésil (récemment élu), Angela Merkel, chancelière fédérale d'Allemagne, Wang Qishan, vice-président de la république populaire de Chine, Giuseppe Conte, Premier ministre d'Italie et Pedro Sanchez, Premier ministre d'Espagne, seront présent. Tout comme Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies Christine Lagarde, directrice générale du FMI ; et autres Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale, et Akinwumi Adesina, président de la BAD.
Ralentissement économique
Ces assises dans la ville enneigée de Davos, aux Grisons, dans les Alpes suisses, se tiennent sur fond d’une mise en garde lancée par le FMI, alertant les Etats de se préparer au pire. Si la récession n’est pas à l’ordre du jour, prévient le Fonds, le ralentissement de l’économie mondiale est plus vif qu’anticipé. Les risques – incertitudes, la guerre commerciale, le Brexit, et le changement climatique pourront faire déraper la croissance. Les tensions géopolitiques et géo-économiques constituent de véritables menaces. La coopération internationale dans tous les domaines faiblit et cela nuit à la volonté collective de s’attaquer à ces risques. Le manque de volonté collective pour faire face aux risques se vérifie dans divers domaines. La guerre commerciale déclenchée l’an dernier par les Etats-Unis déploie à présent ses effets : la croissance mondiale se ralentit. Cette année verra la multiplication des différends commerciaux soumis à un arbitrage.
Une Mondialisation 4.0 centrée sur l’être humain, inclusive et durable
Qui sera présent cette année à Davos
- Ueli Maurer, président de la Confédération suisse 2019 et conseiller fédéral en charge des finances de la Suisse ;
- Shinzo Abe, Premier ministre du Japon ;
- Jair Bolsonaro, président du Brésil ;
- Angela Merkel, chancelière fédérale d'Allemagne ;
- Wang Qishan, vice-président de la république populaire de Chine ;
- Giuseppe Conte, Premier ministre d'Italie ;
- Pedro Sanchez, Premier ministre d'Espagne ;
- Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien;
- Barham Salih, président de l'Irak ;
- Mohammad Ashraf Ghani, président de la république islamique d'Afghanistan ;
- Sebastian Kurz, chancelier fédéral d'Autriche ;
- Ivan Duque, président de la Colombie ;
- Abiy Ahmed, Premier ministre d'Ethiopie ;
- Leo Varadkar, Taoiseach de l'Irlande ;
- Faiez Al Serrag, Premier ministre de la Libye ;
- Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas ;
- Jacinda Ardern, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande ;
- Erna Solberg, Premier ministre de la Norvège ;
- Rami Hamdallah, Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne ;
- Martin Alberto Vizcarra Cornejo, président du Pérou ;
- Paul Kagame, président du Rwanda ;
- Cyril M. Ramaphosa, Premier ministre de l’Afrique du Sud ;
- Yoweri Kaguta Museveni, président de l'Ouganda ;
- Nguyen Xuan Phuc, Premier ministre du Viet Nam;
- Emmerson Mnangagwa, président du Zimbabwe;
- Et bien d'autres.
- Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies ;
- Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme ;
- Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ;
- Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale ;
- Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés ;
- Roberto Azevedo, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
- Angel Gurría, secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ;
- Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) ;
- et Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
- Yasunobu Aihara, secrétaire général de la Confédération japonaise des syndicats (Jtuc-Rengo) ;
- Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI) ;
- Winnie Byanyima, directrice exécutive d'Oxfam International ;
- Jennifer Morgan, directrice générale de Greenpeace International ;
- Denis Mukwege, fondateur de la Fondation Panzi, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 ;
- Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch ;
- Marco Lambertini, directeur général de WWF International ;
- Delia Ferreira Rubio, présidente de Transparency International ;
- Maria Ressa, directrice générale et rédactrice en chef de Rappler.com ;
- Elizabeth H. Shuler, secrétaire-trésorière et directrice financière de la Fédération américaine du travail et Congrès des organisations industrielles (AFL-CIO) ;
- Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FM) ;
- Debbie Stothard, secrétaire générale de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) ;
- Luca Visentini, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES);
- et bien d'autres.
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