Une convention-cadre «historique» pour la presse : il était temps
A quelques jours de la célébration de huitième anniversaire de la révolution, les journalistes ne pouvaient espérer meilleur présent : la signature d’une convention-cadre entre le gouvernement et les structures syndicales des différents secteurs de la presse nationale.
Le président du syndicat national des journalistes a parlé d’évènement historique. Assurément, il l’est et à bien des égards, en ce qu’il répond à la plupart des attentes de la profession. Pour la première fois, elle se voit doter d’un statut qui règlemente les activités de ses membres et bénéficier enfin des droits qu’ils ont toujours revendiqués. Moraux (droits d’auteur, clauses de conscience) ou matériels (salaires, mode de recrutement, heures supplémentaires). Finis la précarité, les abus, les salaires de misère, les recrutements massifs de pigistes taillables et corvéables à merci.
Grâce à la révolution, la presse s’est libérée de ses chaînes. Il lui reste à gagner la bataille de la qualité.
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Surtout les maisons et les lots à prix réduits...votre part du gâteau..quand même.