La grève du 17 janvier semble inévitable après l'échec de la réunion du lundi
A quelques jours de la grève générale de la fonction publique projetée par l’Ugtt, les responsables de la centrale soufflent le chaud et le froid. Après s’être félicité de la volonté du chef de Gouvernement de parvenir à un accord sur les augmentations, le secrétaire général de la centrale a critiqué «son manque de sérieux».Pour sa part, le porte-parole de l'Ugtt, Sami Tahri n'a pas écarté la possibilité d'une supension des négociations avec la partie gouvernementale, les propositions présentées lors de la réunion du lundi 7 janvier ayant été jugées bien en-deçà des revendications de la centrale.
Pourtant, le gouvernement avait fait des concessions lors de cette réunion en portant le montant global des augmentations de 400 millions à 700 millions de l'aveu secrétaire général adjoint de l'Ugtt, Hafaidh Hafaidh. Imperturbables, les négociateurs syndicaux ont réclamé des augmentations égales de celles dont avaient bénéficié les entreprises publiques.
A molns d'un coup de théâtre, on semble donc s'acheminer vers une grève qui sera «différente» de celle du 22 novembre selon les dirigeants de l'Ugtt.
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