Samir Majoul appelle Noureddine Taboubi à surseoir à la grève de la fonction publique
Le président de l’Utica Samir Majoul a appelé ce mercredi son homologue à l’Ugtt à surseoir à la grève générale de la fonction publique que la centrale syndicale avait programmée pour le 17 janvier courant. Ce jour coïncidant avec le 72e anniversaire de l’organisation patronale. En lieu et place, Samir Majoul propose une grève contre les grèves. Faute de quoi, il menace – sur le ton de la plaisanterie- d'appeler à un lock-out (grève des patrons) le 20 janvier, jour anniversaire de l’Ugtt.
Reste à savoir si Noureddine Tabboubi va apprécier l'humour de son homologue.
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Je souhaite une merveilleuse année pour toute l’équipe Leaders qui constitue un espace d’information et de liberté d’expression responsable, dans lequel j’ai l’occasion de réagir bien avant 2011. En réagissant à cet article, je remarque que les deux patrons (capital humain et capital financier) semblent être les ennemis du travail et sont d’accord pour payer des salaires sans contre partie en production de richesses compensatrices en biens et de services. La misère des Tunisiens vient d’abord du mental collectif qui n’est pas bon ami du travail productif, celui qui garanti la dignité par le gain honnête à partir des efforts corporels et intellectuels. Ce mental, auquel on ajoute l’égoïsme excessif et la course vers le pouvoir par tous les moyens, politiques, administratifs, financier et forces armés donne un terrain favorable au banditisme organisé et planifié pour l’anéantissement des innocentes populations où qu’elles soient. La démocratie des peuples plus civilisés doit être comprise, analysée avant d’être copiée et collée pour le reste du monde moins civilisé. Les têtes pensantes aux commandes de notre pays, sont encore incapables de comprendre que l’instabilité préméditée par les terroristes économiques ayant des dérivés armés cible les plus pauvres pour qu’ils soient les proies et les charbons à bruler. Nos prédateurs ciblent l’exploitation au moindre cout nos ressources humaines et matérielles en dévaluant notre monnaie, et en poussant nos plus fortes puissances intellectuelles à fuir le pays par tous les moyens. Soyez raisonnables messieurs et ayez pitié de nous et de nos enfants et petits enfants. Attention à vos paroles et à vos actions chers hauts dirigeants. Merci encore Leaders.