Un "Mondial" sans la Tunisie : à quelque chose, malheur est bon

Ce n'est pas sans un pincement au coeur que les Tunisiens s'apprêtent à suivre la Coupe du Monde de football qui se déroulera pour la première fois de son histoire en Afrique. A deux semaines de la fin des éliminatoires, ils s'y voyaient déjà avant d'être coiffés au poteau par une équipe nigériane vieillissante et qui était loin de nous rappeler celle d'Amokachi et de Kanu. Pour la première fois depuis 2002, ils seront absents de cette grande fête du Football Mondial. Mais, à quelque chose, malheur est bon.

Au cours des trois précédentes éditions, on s'était contenté de faire de la figuration y compris au Mondial français, en 1998, où la Tunisie évoluait pratiquement chez elle grâce à la présence d'une forte colonie tunisienne. Abstraction faite du manque à gagner que la FTF aura à subir, cette élimination doit servir de leçon à nos footballeurs et les inciter à redoubler d'efforts pour regagner leur place au soleil. Il ne sert à rien d'être présent à cette compétition si on n'est pas en mesure d'y faire bonne figure. Le temps n'est plus où l'essentiel est de participer quitte à subir et à faire subir à ses supporters les pires humiliations. En trois participations consécutives, notre équipe nationale n'a remporté aucune victoire et  depuis "l'épopée de l'Argentine", en 1978, la Tunisie s'était contentée de jouer les faire valoir à chacune de ses participations, au contraire d'autres équipes africaines et arabes comme le Cameroun, le Sénégal, le Nigéria, le Maroc ou l'Arabie Saoudite qui ont pu accéder au 2ème tour.

Espérons qu'en 2014, la Tunisie sera présente au Brésil avec une équipe compétitive. Il faut s'y prendre dès maintenant, car 2014, c'est demain