Le conflit entre le ministère de l'Education et les professeurs dans l'impasse
Une réunion à laquelle prendraient part le président de l’Arp, Mohamed Ennaceur, Hatem Ben Salem et le secrétaire général de l’Ugtt, Noureddine Taboubi devait se tenir dans la soirée de mercredi dans une énième tentative de rapprocher les points de vue des parties au différend qui oppose depuis plusieurs semaines, les professeurs au ministère de l’Education. Une tâche qui relève de la quadrature du cercle quand on sait que les augmentations spécifiques réclamées par les professeurs, traduites en chiffres avoisinent les 400 milliards par an, selon le ministre des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Mehdi Ben Gharbia, alors que, La veille, le chef de Gouvernement avait parlé de 500 milliards sur une année. Et ce n’est pas tout. Il faudra tenir compte des augmentations des primes et de l’abaissement de la retraite à 55 ans réclamés par les enseignants pour cause de pénibilité de cette profession, alors qu’elle a été portée à 62 ans pour les autres catégories socioprofessionnelles afin de réduire le déficit des caisses sociales.
Du coup, les déclarations optimistes de Noureddine Taboubi à propos «d'un accord dans les prochaines heures» semblent plutôt relever de l'autosuggestion. A moins que les syndicats revoient leurs revendications à la baisse, ce qui paraît hautement improbable.