Si Sousse m’était contée : Retour sur la mémoire d’une ville de 3 000 ans
L’œuvre est «monumentale» : 580 pages en grand format, 1 600 photos, 2.5 kg, six ans de travail et une grande passion pour «Soussa, reine des cités». Sous le titre de Si Sousse m’était contée, un géologue féru d’histoire, Ameur Bâaziz, et un historien tombé dans la communication et l’édition, Slah Eddine Ayachi, remettent leur ville chérie dans l’histoire de la Tunisie, présente ses figures connues et moins connues qui ont cependant laissé leur empreinte dans divers secteurs. Ni livre d’histoire, s’excusent humblement les auteurs, ni ouvrage académique, mais des repères pour revisiter les années et les siècles passés, retrouver des personnages qui ont été totalement enterrés et restituer l’âme d’une ville et de ses habitants.
«C’est surtout un recueil de témoignages, écrit Slah Ayachi dans l’introduction, qui relate des évènements et les multiples aspects de la vie quotidienne de Sousse. Le récit chronologique de la vie d’une ville de 3 000 ans, aussi riche que celle de Sousse, ne peut que véhiculer les plus grands et les plus nobles enseignements et valeurs aux générations présentes et futures. Trente siècles durant lesquels la ville de Sousse a brassé des conquêtes et des civilisations de différentes cultures et de religions : berbère, phénicienne, carthaginoise, romaine, vandale, arabo-musulmane, ottomane, française et tunisienne».
«La raison qui m’a encouragé à coécrire et à éditer ce livre, dit-il, c’est de rendre hommage aux femmes et aux hommes, aux personnalités des plus illustres (empereurs, rois, sultans, émirs, beys, présidents, hommes politiques, juristes, hommes de lettres et des sciences, ulémas, médecins, bâtisseurs, industriels et artistes ) aux plus humbles (commerçants, artisans, citadins, paysans) qui ont marqué la ville de leur empreinte par des réalisations, par des actions grandes et petites, ou simplement par leur présence et leurs souvenirs.
Ils ont tous contribué à faire de Sousse la ville d’aujourd’hui, une belle cité accueillante, riche, fière de son histoire et sûre de son avenir».
Si Sousse m’était contée
De Ameur Baâziz et Slah Eddine Ayachi
Editions IRIS, 580 p. 2018
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