Nabil Ben Khélil n'est plus
Il est décédé la veille et déjà, il nous manque. Avec la disparition de Nabil Ben Khelil, c’est l’un des derniers survivants de la génération des pionniers de la presse de la Tunisie indépendante qui s’en va, rejoignant dans un monde meilleur les Habib Boularès, Mhamed Ali Ben Salem, Ali Aissaoui ; c'est un pan de notre vie, de notre carrière qui disparait.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de le connaître, Nabil Ben Khélil a fait l’essentiel de sa carrière journalistique à la Tap, dans les différents servIces d’information de l’ex Rtt et au journal Le temps en tant que rédacteur, puis rédacteur en chef et ce dans les années 60 et 70. Tous ceux qui ont travaillé sous sa férule garderont de lui le souvenir d'un grand journaliste, sans doute l'une des meilleures plumes de la presse francophone tunisienne, un grand frère qui a su, en payant de sa personne leur faire aimer ce beau métier.
Nos sincères condoléances à sa veuve, notre consoeur Hallé Baccouche, à ses enfants et à sa soeur Latifa Zouhir